Taille/poids :

Envergure : 24 - 28 mm.

Diagnose :

La couleur du recto des ailes antérieures est gris-blanc avec des lignes et des bandes transversales grises à brunes ; ligne postdiscale noire avec des stries irradiant dans le centre et à proximité de la côte de l'aile ; présence de petits traits noirs de forme légèrement circonflexe en bordure. Le dessus de l'aile postérieure est blanc crème avec dans les aires submarginale et marginale des lignes festonnées sombres.

Détermination :

Pour un non-initié, l'adulte est assez difficile à reconnaître.

Espèces proches :

En France métropolitaine, l'espèce peut être confondue avec Hydrelia sylvata (Cidarie sylvestre). La ligne submarginale de l'aile antérieure chez Venusia cambrica est peu visible, seuls quelques petits traits noirs sont présents alors que chez Hydrelia sylvata cette ligne est complète et bien visible.

Période d’observation :

Les adultes volent de début juin à fin juillet.

Biologie-éthologie :
                                         
La Cidarie du Sorbier a une génération par an. Les adultes sont nocturnes. La chenille se nourrit surtout de Sorbus aucuparia. Citée aussi sur d'autres plantes comme Betula pendula, Alnus incana, Vaccinium myrtillus, Salix spp. L'espèce hiverne au stade de chrysalide.

Biogéographique et écologie :

Holarctique, boreo-alpine en Europe, son aire de répartition s’étire de l'Irlande, en passant par la Fennoscandie et la taïga sibérienne jusqu'au Japon puis en Amérique du Nord. En Europe du sud elle s'est réfugiée dans les massifs montagneux des Alpes, des Pyrénées, des Carpates et des Balkans. Venusia cambrica est une hôte des forêts mixtes et des pessières fraîches et humides ainsi que des landes à sorbiers. L'espèce s'observe de l'étage montagnard à subalpin jusqu’à environ 1800 mètres d'altitude.

D'après :
Hausmann A. & Vidalepp J.,  2012. The Geometrid Moths of Europe, Larantiinae I. Apollo Books éditeur. Vester Skerninge, Danemark,  volume 3, 743 pp.