Taille/poids :
Envergure : 41 - 51 mm.
Diagnose :
Fond de l'aile antérieure brun-gris avec un liseré brun à la base des franges ; ligne basale peu visible ; ligne post-basale sinueuse formant deux demi-cercles ; ligne post-discale oblique, rectiligne et coudée à angle droit près de la côte, bordée extérieurement par une plage claire ; aire médiane interligne sombre ; ligne marginale claire dentée ; orbiculaire faiblement délimitée qui tend à se confondre avec la teinte de la côte ; réniforme visible délimitée par un liseré ; nervures surlignées d'écailles brunes et blanchâtres. Aile postérieure de couleur brun-jaunâtre avec les nervures surlignées d'écailles sombres ; ligne post-discale à peine visible.
Détermination :
L'adulte, bien que caractéristique, demande un examen attentif.
Espèces proches :
En France métropolitaine, l'espèce ressemble à
Hydraecia micacea (Noctuelle de la Pomme de Terre). Néanmoins cette dernière a une plus petite envergure 28-40 mm. De plus le fond de l'aile est brun-cuivré alors que pour
Hydraecia petasitis il est brun-gris.
Période d’observation :
Les adultes s'observent de mi-juillet à fin septembre.
Biologie-éthologie :
Cette espèce a une génération par an. L'adulte est actif de nuit. La chenille, monophage et endophyte, se nourrit d'avril à début juillet dans la tige, puis dans les racines de
Petasites hybridus. Les oeufs passent l’hiver fixés sur la tige de la plante hôte.
Biogéographique et écologie :
Eurasiatique, son aire de répartition s'étire de l'est de la France à la Grande-Bretagne puis à travers le nord de l'Italie, le centre et le nord de l'Europe jusqu’à la Sibérie méridionale. Hygrophile, elle s'observe dans les milieux forestiers, les clairières et les ripisylves, généralement à proximité des cours d'eau et des tourbières. L'espèce est présente de l'étage collinéen à montagnard.
D'après :
Zilli A., Ronkay L. & Fibiger M., 2005. Noctuidae Europaeae, Apameni. Entomological Press Soro, Danemark, volume 8, 323 pp.
Y. Baillet(Flavia APE),
2018