Entièrement noir, le segment thoracique visible le plus souvent avec des reflets métalliques violacés (mais parfois bleus) et la marge des élytres avec des reflets le plus souvent violets. Corps allongé, les pattes longues, aptes à la course. Les élytres et le premier segment thoracique ne forment pas une courbe continue, les deux segments sont bien individualisés. La sculpture élytrale de l'espèce est granuleuse et fine, homogène, sans trace de strie, avec un aspect mat (en dehors des gouttières). La tête est longue et porte de solides mandibules. Le mâle se reconnaît à ses tarses (les derniers articles des pattes) antérieurs dilatés, adaptés à la préhension de la femelle lors de l'accouplement. Brachyptères, les élytres sont soudés (l'espèce est inapte au vol).
Facilité d'identification :
Moyennement difficile
Confusion possibles :
Cette espèce peut être confondue avec les autres espèces noires à reflets bleus ou violacés du genre Carabus, comme Carabus problematicus Herbst, 1786, Carabus nemoralis O.F. Müller, 1764 (certaines formes particulières), Carabus solieri Dejean, 1826 (formes noires) ou Carabus coriaceus Linnaeus, 1758 (liste non exhaustive). La variabilité au sein de chaque espèce empêche de définir ici des critères permettant de séparer de manière certaine ces espèces entre elles, seul peut être utilisé l'aspect mat des élytres qui se retrouvera également chez la sous-espèce nominale Carabus violaceus mixtus Géhin, 1876 et l'espèce Carabus germarii Sturm, 1815.. Périodes d'observation : Toute l'année. Active au printemps et à la fin de l'été. Diapause estivale en juillet/août et hivernale entre novembre et mars/avril.
Biologie/Ethologie :
Espèce de moyenne altitude. Sylvicole ou prairiale, suivant les altitudes. Les larves comme les adultes se nourrissent essentiellement de mollusques terrestres (escargots, limaces), mais peuvent avoir un régime plus opportuniste (larves, vers…). Larves et adultes, bien qu'ayant les mêmes proies, ne mangent pas de la même façon. Les adultes ont des mandibules dotées d'une incisive coupante et dévirent les proies en les mastiquant. Les larves ont dans les mandibules un canal permettant d'injecter des enzymes qui digèrent la proie de l'intérieur. La proie ainsi liquéfiée sera ensuite aspirée par la larve à l'aide du même canal mandibulaire (digestion dite « extra-orale »). Les œufs sont pondus en juin/juillet, le développement larvaire dure deux à trois semaines. Une femelle pond environ 20/30 œufs. Le développement entre la ponte et l'émergence d'un adulte (œuf + larve + nymphe) dure une soixantaine de jours. L'inaptitude au vol des adultes leur confère un mode de vie très proche de leurs larves. Cette incapacité de dispersion à plus grande échelle a provoqué, de par le mouvement et la création de barrières naturelles (cours d'eau, reliefs…) de nombreuses populations isolées entre elles, et donc de variations qui ont autrefois été décrites comme des sous-espèces voir des espèces distinctes.
Biogéographie :
Massif jurassien, le long d'une frange étroite le long de la frontière franco-helvétique.
D'après : Coulon, J., Pupier, R., Queinnec, E., Ollivier, E. & Richoux, P. 2011. Coléoptères Carabidae de France: Compléments aux 2 volumes de René Jeannel. Mise à jour, corrections et répertoire. Faune de France, 94: 1-352 pp., 70 pl.
A. Horellou(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2015
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Current distribution in metropolitan France
The map presents a reference distribution layer of the species at the scale of departments and marine sectors. The presence and absence data were established by expertise within a network of partners. This reference distribution is used in the validation process of the SINP data at the INPN level.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Certain presence
Corresponds to a report on the basis of at least one observation proved within a period of 10 years (20 years for little-known invertebrates) preceding the year and no presumption of extinction since obtaining the last data nor doubt on reproductive and implemented nature of this population. For migratory species, the presence indicated concerns areas of reproduction.
Probable presence
This status is based on one or more of the following criteria:
search of species incomplete but presence of supportive environments;
ecology of the species consistent with the hypothesis of his presence;
the last reliable sighting is older than 10 years compared to the reference date, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [vertebrates, invertebrates and plants well studied (rhopalocera, grasshoppers, dragonflies ...)] ;
the last reliable observation being older than 20 years, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [poorly known taxa: fungus, many invertebrates...].
Probable or certain absence
This point covers the absence, more difficult by nature to demonstrate than presence. This status is based on one or more of the following criteria:
intensive but unsuccessful targeted research;
lack of adequate environments;
unobserved species while its presence is easily detected;
unlikely presence for historical or biogeographical reasons.
This status must be assigned to a department in which the presence of the species is casual.
Absence due to a proven extinction
Particular case of absence due to a proven extinction less than a half century ago (older disappearances are treated as "no probable or definite").
No information
In the state of knowledge, we can not comment on the presence or absence in the current department. This is the default status when not comprised in one of the previous categories or whenever there is doubt.