Species
Oiseaux

cd_nom

3258

Arctic Skua, Parasitic Jaeger (English)

Stercorarius parasiticus (Linnaeus, 1758)

Fact sheet

Taille

37-44 cm de longueur, 108-118 cm d'envergure.

Diagnose

Labbe de taille moyenne et de plumage variable, aux ailes longues et assez étroites, à la main pointue, avec un flash blanc d'étendue variable en bout d'aile. Bec assez fin, avec un petit croissant blanc à la base. De formes pâle et intermédiaires, dessus et ailes uniformément brun-gris sombre, ventre blanc et bande pectorale sombre plus ou moins large. Calotte noire descendant sur l'œil et s'arrêtant aux commissures du bec. La forme sombre est entièrement brun fuligineux. Double filet au centre de la queue, réduit à un éperon pointu en plumage internuptial ou immature. Chez le juvénile, le plumage est variable, avec le corps entièrement et finement barré de brun-gris.

Détermination

Identification parfois difficile, selon les conditions d'observation.

Espèces proches

Le Labbe pomarin (Stercorarius pomarinus) est plus trapu, avec un bec plus fort, des ailes plus larges, un vol plus décidé et direct, des rectrices centrales en forme de spatule et un double croissant blanc sous le bout de l'aile. Le Labbe à longue queue (Stercorarius longicaudus) est plus fin, avec des ailes plus longues et étroites, un vol de sterne et un bec court et fin.

Période d'observation

Essentiellement en migration pré- et postnuptiale dans l'hémisphère nord (pic de passage sur avril-mai puis sur septembre-octobre en France) ou en hivernage dans les zones tropicales, durant l'été austral.

Biologie et éthologie

Se nourrit surtout en harcelant d'autres oiseaux de mer, en particulier des sternes et des mouettes, usant d'acrobaties pour leur faire régurgiter le contenu du jabot. Son vol est rapide et souple ; on notera l'aisance, la rapidité des coups d'ailes rappelant ceux d'un faucon, et les brusques décrochements par vent fort.

Biogéographie et écologie

Migrateur transéquatorial nichant dans la toundra arctique et passant l'hiver dans les eaux tropicales et subtropicales de tous les océans. Il transite notamment par les côtes américaines dont Saint-Pierre-et-Miquelon, les Antilles françaises et la Guyane, ainsi que les côtes françaises. Durant l'été austral, il est noté à La Réunion et plus rarement autour des îles françaises du Pacifique.

Sources
Bonfils, P. 2024. Guide expert des oiseaux de Nouvelle-Calédonie. Grande Terre, îles Loyauté et archipels éloignés. Éditions Biotope, Mèze ; Société Calédonienne d'Ornithologie, Farino ; Muséum national d'histoire naturelle, Paris, 384 p.

Paul Bonfils(Société Bonfils Paul), 2024

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