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Auteur : S. Sant/ Parc Amazonien de Guyane |
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Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
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Auteur : S. Uriot |
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Auteur : R. Sordello |
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Romain Sordello
Service du Patrimoine Naturel
Muséum d'Histoire Naturelle
4, avenue du Petit Château
91800 BRUNOY
email : sordello@mnhn.fr
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Longueur : environ 34 cm (mâles et femelles identiques), envergure moyenne : 90 à 98 cm, poids : 290 à 340 g pour les mâles et 310 à 370 g pour les femelles.
La Chouette effraie possède un plumage assez clair. Le dessus est gris ponctué de fines tâches noires et blanches et le dessous est brun-jaune constellé de petites tâches brun-foncé ou blanc. Les longues pattes sont emplumées mais le plumage se raréfie à proximité des doigts. La Chouette effraie se caractérise par un masque facial pâle en forme de cœur qui permet de la différencier facilement des autres chouettes.
La Chouette effraie est essentiellement nocturne. L'activité de chasse semble intense surtout en début de nuit (dès 1h après le coucher du soleil), s'interrompant par une période de repos au cœur de la nuit, pour reprendre avant l'aube. En période de nourrissage des jeunes, cet oiseau peut commencer à chasser de jour.
La Chouette effraie est un oiseau sédentaire et les adultes sont fidèles à leur domaine vital. Cependant, certains individus pratiquent une migration sur plusieurs centaines voire plusieurs milliers de kilomètres. C'est un oiseau essentiellement solitaire : chaque individu possède des reposoirs attitrés et évite en général tout contact avec ses congénères sauf en période d'appariement et de ponte. En période de reproduction, la territorialité est particulièrement importante.
La Chouette effraie est marquée par une forte fécondité : un couple peut produire jusqu'à 6 jeunes par an notamment lorsqu'il effectue deux nichées ce qui est assez fréquent. Par ailleurs, la polygamie est possible, notamment la polygynie. A l'âge de 40 à 45 jours, les jeunes quittent le nid. Bien que non volants, ils peuvent réaliser de grands bonds et les parents continuent de les nourrir. A trois mois, à l'automne, ils dispersent à environ à 10 km (distances sensiblement identiques entre mâles et femelles).
C'est une espèce très agile. Elle chasse surtout en vol, par vol battu entrecoupé de vol plané, à environ 1 m à 4 m du sol. La Chouette effraie se nourrit principalement de rongeurs et plus précisément de Campagnol des champs. De manière anecdotique elle peut aussi prélever des oiseaux et des batraciens. Ses pelotes de réjection sont ventrues aux extrémités et mesurent en moyenne 41 mm de long et 26 mm de diamètre. Elles se distinguent de celles des autres rapaces par leur aspect laqué, lisse et noirâtre.
La Chouette effraie est fortement influencée par le climat. Elle ne peut constituer de fortes réserves de graisses et est donc très sensible aux rigueurs de l'hiver et aux forts enneigements. Par conséquent, l'espèce est présente essentiellement en plaine. Ses effectifs peuvent diminuer très fortement en hiver et son succès de reproduction connaît des fluctuations de 1 à 10.
La Chouette effraie occupe les bocages, les zones de cultures avec bosquets friches et vergers, les petits villages. Elle niche dans des cavités rocheuses, trous d'arbres ou bâtiments (notamment clochers d'église, combles, granges) et nécessite la présence de zones ouvertes pour sa chasse. La taille du domaine vital varie au cours d'une année et dépend aussi de la quantité de proies et de sites de nidification. On compte entre 90 ha et 136 ha pendant la période de reproduction et entre 363 ha et 465 ha après l'élevage des jeunes jusqu'à la fin novembre.
Manifestation vocale : Voix très différente des autres rapaces nocturnes allant de cri déchirant à des chuintements ronflants. Chant territorial composé d'appels stridents, déchirants et traînants, chruuuhiii, qui vont en s'amplifiant.
Pour en savoir plus : MEBS T. & SCHERZINGER W. (2006). Rapaces nocturnes de France et d'Europe. Les encyclopédies du naturaliste. Éditions Delachaux & Niestlé. 398 pages.
Romain Sordello(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2012
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).