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Taille/poids :
Longueur totale : 15 cm. Poids : 29 g.
Diagnose :
Passereau de taille moyenne, de teinte dominante brunâtre, l'Alouette lulu est dénuée de couleurs vives. Un sourcil très clair souligne sa petite calotte marron rayée. Elle est la seule parmi les alouettes françaises à présenter une tache noire entourée de blanc à l'angle de l'aile. A l'envol, la brièveté de sa queue lui confère une silhouette trapue. Le mâle émet un chant liquide très pur, avec de riches séries mélodieuses d'une grande clarté.
Détermination :
Simple. Facile sur photo.
Espèces proches :
Les sourcils clairs de cette alouette se rejoignent à la nuque, ce qui la distingue de l'Alouette des champs (Alauda arvensis) qui est par ailleurs nettement plus grande.
Période d'observation :
Toute l'année, mais l'espèce est rare en hiver au nord d'une ligne Caen-Genève. Au sud, les oiseaux sont sédentaires et voient leurs effectifs renforcés du fait de l'afflux de migrateurs.
Biologie-éthologie :
En été, l'Alouette consomme essentiellement des insectes et araignées, alors qu'à la fin d'été et en hiver, son alimentation s'enrichit d'un complément végétal : graines de graminées, de crucifères, de chénopodiacées et d'ombellifères.
Biogéographie et écologie :
C'est un oiseau strictement paléarctique, qui est sédentaire ou migrateur partiel dans les zones tempérées et méditerranéennes d'Europe, de Proche-Orient et du Maghreb. Ses préférences thermophiles limitent son implantation en Scandinavie par exemple : elle n'y est présente que dans le sud. L'Alouette lulu choisit avant tout des secteurs dégagés et secs, flancs en pente douce ou légers replats de collines, coteaux sableux ou calcaires très perméables.
Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats.(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2017