Espèce

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Fiche descriptive

Taille/poids :
Jusqu’à 50 cm.


Diagnose :
Espèce toute en longueur, pour un diamètre faible, et une section cylindrique. La tête est dans le prolongement exact du corps, sans élargissement. Bouche supère peu fendue et gros œil (la moitié de la hauteur totale) souligné de blanc sur l’arrière. Robe généralement marron foncé, mais le ventre peut être un peu plus clair, voire blanc par endroit (la gorge). Des très petits points jaunes pas toujours visibles parsèment les flancs.

Détermination :
Simple.

Espèces proches :
Deux autres anguilles jardinières sont présentes dans les Caraïbes, mais l’une, H. luteolus, n’est présente qu’en Floride (et quelques données sur la côte nord du Yucatan) ; elle arbore une couleur à dominante jaune moutarde. L’autre, H. camelopardalis semble localisée au sud des Petites Antilles, et sa robe est blanc crème tachetée de points noirs sur la tête et de plaque brune sur le haut du corps

Période d’observation :
Toute l’année.

Biologie-éthologie :
Les anguilles jardinières comme de nombreux poissons de sable, vivent une très grande partie de leur vie enfouis. Mais le comportement le plus remarquable est celui de sortir jusqu’à la moitié du corps à la verticale en le laissant ondoyer avec les mouvements de houle. Vivant en colonies peu denses mais parfois importantes (200 et plus), le spectacle est magnifique.

Biogéographie et écologie :
Toutes les Caraïbes sans le Golfe du Mexique. Également le long de l’Amérique du Sud et dans les îles atlantiques Est. L’espèce recherche des fonds sableux aux eaux claires, sans vase. Dans les Antilles françaises, elle est localisée et peu commune.

Thomas Menut(Fondation Biotope), 2020

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