Algue rouge filamenteuse formant un tapis de touffes cotonneuses denses d’1cm d’épaisseur, fixée au substrat ou aux rhizomes d’autres algues (épiphyte).

L’identification se fait par l’observation des cellules au microscope. La présence de filaments formés par une file de cellules axiales entourée par quatre files de cellules péri-axiales permet de la distinguer des autres espèces d’algues rouges filamenteuses.

Toute l’année.

Seul le mode de reproduction asexué par multiplication végétative (fragmentation) est décrit en Europe. Cependant, les souches tropicales peuvent présenter une phase de reproduction sexuée (cycle trigénétique isomorphe : sporophyte, gamétophyte et carposporophyte).

Espèce fixée, ou sessile, vivant sur tous substrats rocheux, sableux, biogéniques (épiphyte) mais aussi anthropogéniques (coques et ancres des navires, filets de pêche). Cette espèce est plutôt sciaphile en méditerranée et on la retrouve à différentes profondeurs (7 à 72 m) en zones subtidale et intertidale des milieux côtiers. Native des régions tropicales (Pacifique ouest et central, de l'Indonésie jusqu'à Hawaï et la Polynésie française), cette espèce a été observée en France pour la première fois en 1987 à Hyères (Var, Provence-Alpes-Côte-d’Azur). On la retrouve actuellement en Corse et le long des côtes du département des Alpes Maritimes.

Cette espèce, qui a des effets néfastes considérables sur les communautés autochtones en modifiant les assemblages benthiques, est considérée comme une espèce invasive. Elle est incluse dans la liste noire des espèces invasives de l’IUCN. Dès qu'elle devient envahissante, il est impossible de l'éradiquer ni même de la confiner. La manière la plus efficace et la moins coûteuse de contrôler éventuellement cette espèce consiste à agir dès le début du processus d'invasion

Cette espèce colmate les filets de pêche.