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Auteur : S. Wroza |
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
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Auteur : J. LAIGNEL |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Julien Laignel
Chargé de mission SNB - SPN/MNHN
4, avenue du Petit Château
91800 BRUNOY
Tel.: 06.10.68.23.36
Mail: julien.laignel@9online.fr
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Longueur : 34 à 42 cm, envergure : 95 à 107 cm, poids : 300 à 430 g pour les mâles et entre 350 et 500 g pour les femelles.
Le Hibou des marais ressemble au Hibou moyen-duc mais ses aigrettes sont très courtes, à peine visibles. Il est caractérisé par un iris jaune soufre et un cercle noir autour des yeux qui contraste avec le fond pâle de la face. A noter aussi le dessous uniquement rayé, sans vermiculures transversales sombres. Le plumage a une couleur de fond jaune roseau sec. Le dessus est grossièrement tacheté de brun-foncé. Les pieds et les doigts sont emplumés jusqu'au bout des ongles noirs. En vol, on remarque les longues ailes étroites pâles en dessous avec les extrémités noires et un arc de la même couleur au poignet. Le dessus des ailes comporte un bord de fuite blanc bien visible.
Le Hibou des marais est partiellement diurne en France. En période de reproduction, l'activité diurne peut représenter jusqu'à 65 % du cycle circadien des oiseaux et en hiver, il est très courant d'observer un Hibou des marais chassant en plein jour.
Le Hibou des marais pratique surtout la chasse en vol et peu la chasse à l'affut (simplement par mauvais temps ou en cas de neige au sol). Le vol du Hibou des marais est chaloupé, entre 50 cm et 2 m du sol ; il s'agit d'un vol très lent, entrecoupé de planés et de surplace. Le Hibou des marais se nourrit essentiellement de campagnols et plus précisément de Campagnol des champs et Campagnol agreste. En cas de pénurie, il peut se rabattre sur des petits oiseaux ou sur d'autres rongeurs. Ses pelotes de réjection mesurent en moyenne 48 mm de long et 22 mm de diamètre.
Les Hiboux des marais affichent un comportement très territorial. Même dans un couple, les congénères ne recherchent pas de contacts étroits et se reposent seuls. Les couples ne se forment que saisonnièrement et les oiseaux sont peu fidèles.
Vers douze jours, les poussins commencent à sortir du nid et à se disperser dans les environs ; les parents continuent à leur apporter des proies. Les jeunes sont très mobiles mais il reste à proximité du nid, sous le couvert végétal. L'éclatement de la famille survient habituellement quand les oiseaux quittent le territoire de nidification en automne. Des leur émancipation, les jeunes Hiboux des marais migrent très loin, parfois à plusieurs centaines de kilomètres de distance.
Le Hibou des marais vit dans des milieux ouverts à végétation basse mais offrant un couvert suffisant. L'espèce recherche les milieux humides, on la retrouve ainsi dans les landes, friches et prairies humides, marais et tourbières, zones d'envasement, zones dunaires, marécages. Toutefois, le Hibou des marais peut aussi nicher en milieux secs et herbeux, landes sèches et steppes et à l'occasion dans des coupes et clairières ou des jeunes plantations de conifères, voire champs de céréales.
Le Hibou des marais établit un nid rudimentaire à terre. La taille d'un territoire de chasse peut aller jusqu'à 2 km autour du nid et le domaine vital varie de 15 à une centaine d'hectare en fonction des régions et au cours de l'année.
En France, le Hibou des marais niche dans certaines régions mais il est surtout hivernant. Des individus en nombre arrivent depuis les pays du Nord et se rassemblent en dortoirs de plusieurs dizaines d'individus.
Manifestation vocale : Voix relativement douce, étouffée et sourde qui ne porte pas très loin. Chant territorial du mâle composé de 10 à 20 bouh simples, bien détachés et débités rapidement.
Pour en savoir plus : MEBS T. & SCHERZINGER W. (2006). Rapaces nocturnes de France et d'Europe. Les encyclopédies du naturaliste. Éditions Delachaux & Niestlé. 398 pages.
Romain Sordello(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2012
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).