Taille similaire aux amazones actuelles rencontrées dans les Antilles.

Selon la première description historique (Du Terte, 1654), l’Amazone de la Guadeloupe avait « le bec et les yeux bordés d’incarnat ; toutes les plumes de la tête, du cou et du ventre sont de couleur violette, un peu mêlée de vert et de noir, et changeantes comme la gorge d’un pigeon ; tout le dessus du dos est d’un vert fort brun ; les grandes pennes des ailes sont noires ; toutes les autres sont jaunes, vertes et rouges, et il a sur les couvertures des ailes deux taches en forme de roses et des mêmes couleurs ». Les plumes de la nuque étaient par ailleurs érectiles.

Espèce éteinte, quelques croquis et descriptions historiques.

Les descriptions de cette espèce le rende très semblable à Amazona imperialis de Dominique, île voisine, sauf qu'elle était de plus grande taille et avait l'œil cerné de rouge.

Espèce éteinte dans la nature.

Espèce granivore et frugivore selon les écrits historiques, particulièrement friande de goyaves. L’Amazone de la Guadeloupe fut vraisemblablement monogame, nichant dans le creux d’un arbre, les deux parents couvant alternativement et participant à l’élevage des jeunes à la sortie du nid.

Espèce endémique de la Guadeloupe vraisemblablement éteinte à cause de la chasse intensive dont elle à fait l’objet en raison de sa chaire particulièrement réputée dans les écrits.

Sources
Les perroquets de Guadeloupe : de la disparition à l’oubli : L’Amazone de Guadeloupe (On line) sur https://de-bec-et-de-plumes.com/2020/05/17/les-perroquets-de-guadeloupe-de-la-disparition-a-loubli-1-4/, consulté le 25/02/2023.