Diagnose :
Forme allongée, tête finissant en pointe. Robe argentée, traversée au moins chez les adultes par une ligne latérale noire. Les nageoires pelviennes, anales et caudales sont d’un jaune « sale » (ou noirâtre), cette dernière large et aux 2 fourches arrondies.

Détermination :
Simple, peu d’espèces lui ressemblent.

Espèces proches :
Dans les Antilles françaises, c’est l’espèce du genre Centropomus la plus répandue, mais 1 ou 2 autres pourraient y être trouvées, de manière plus ou moins accidentelle : C. mexicanus (de silhouette plus haute, moins élancée) et C. ensiferus (plus petite et jaunâtre).

Période d’observation :
Jamais fréquente dans les Antilles françaises, elle est aperçue une bonne partie de l’année dans les mangroves, plus ponctuellement en bordure de plage.

Biologie-éthologie :
Espèce solitaire, carnassière, qui chasse les bancs de petits poissons (comme les clupéidés Harengula humerali) grâce à de puissantes accélérations. Elle peut remonter les cours d’eau pour y chercher des crustacés.

Biogéographie et écologie :
Toutes les Caraïbes et les côtes américaines tropicales et équatoriales. Descend le long des côtes brésiliennes. Bien présente en Guyane. Espèce euryhaline qui préfère les eaux chargées en sédiments des estuaires et des mangroves. Rarement vue au-dessous de 20m de profondeur.

D'après :
Léopold M., 2004. Guide des poissons de mer de Guyane. Ed. Ifremer, 216 p.