Taille/poids :
Au mieux 3,5 cm.
Diagnose :
Petite espèce allongée (6 fois plus longue que haute), à section ronde. Bouche terminale, aplatie, lippue et munie de dents très petites, mais avancées. Gros œil à iris souvent vert. Dessus de la tête pourvu de nombreux cirres courts, parfois un nettement plus long. Nageoires dorsale et anale très longues et régulières. Robe variable, 2 formes prédominent : l’une est claire (fond verdâtre) avec des grosses taches rousses ; l’autre est sombre, noirâtre avec des points blancs au moins sur la tête, la gorge et parfois plus en arrière.
Détermination :
Délicate.
Espèces proches :
Au moins 12 espèces du même genre coexistent dans les Caraïbes. Cependant, une bonne moitié est très localisée et non signalée dans les Antilles françaises. A. medusa et A. aspera s’en différencient par des cirres frontaux plus hauts et ramifiés. A. maria semble avoir de manière constante une tache blanche aux contours irréguliers sur la joue. Beaucoup des autres genres de la famille (les Chaenopsidés) ne possèdent pas tant de cirres sur la tête et peuvent donc être écartés.
Période d’observation :
Toute l’année.
Biologie-éthologie :
Les blennies-tubes vivent dans des très petits trous au sein de patchs de coraux et parfois d’éponges ou de gorgones, mais A. spinosa a une très nette préférence pour les coraux. Elle pénètre par l’arrière du corps, ne laissant apparaître la plupart du temps que la tête. Elle chasse à l’affût et ne sort que très fugacement lorsqu’elle a décidé de capturer une proie de passage.
Biogéographie et écologie :
Toute la zone Caraïbe, mais pas le Golfe du Mexique. Commune dans les Antilles, la plus commune du genre. Colonise essentiellement les coraux entre 0 et 30 m de profondeur, où il lui faut des trous de vers inhabités.
D'après :
R. Robertson and J. Van Tassell. 2019. Shorefishes of the Greater Caribbean : online information system. Version 2.0 Smithsonian Tropical Research Institute, Balboa, Panamá.
Thomas Menut(Fondation Biotope),
2020
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