Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Thomas Menut Fondation d'entreprise Biotope tmenut@biotope.fr
Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Thomas Menut Fondation d'entreprise Biotope tmenut@biotope.fr
Diagnose : Silhouette typique des gobies : allongée et à section ronde, pourvue de 2 nageoires dorsales. Tête un peu plus large que le reste, bouche terminale. Toutes les nageoires sont transparentes. Coloration inconfondable : noire sur l'ensemble du corps, virant au brun rougeâtre sur la tête ; 9 rayures bleues régulièrement espacées se détachent du fond. L'iris des yeux est d'un orange vif donnant un air un peu fou à l'animal !
Détermination : Simple.
Espèces proches : Quelques autres gobies minuscules et vivant dans des conditions proches sont rayés sur une grande partie du corps (du genre Tigrigobius). Une photo est nécessaire pour confirmer l'identification, à partir de l'examen des dessins de la tête (grande barre rouge pour les Tigrigobius multifasciatus, T. harveyi et T. panamensis).
Période d'observation : Toute l'année probablement (mars et août à minima).
Biologie-éthologie : Ce poisson est à la fois vif, curieux et très difficile à détecter. Il trouve refuge sous les épines des oursins rouges foreurs de roches dans très peu de fonds et au niveau des côtes agitées ; il ne s'en écarte que de quelques centimètres pour aller manger quelques micro-proies apportées par le courant.
Biogéographie et écologie : Attesté dans les Petites et Grandes Antilles, mais répartition probablement plus large, dans l'ensemble de la zone Caraïbe à la faveur des zones rocheuses de faibles profondeurs. Quelques rares données dans les Antilles françaises, mais sa recherche nécessite de bien appréhender son habitat, puis de chercher très minutieusement. Probablement pas rare.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).