Taille/poids :
Atteint au maximum 20 cm.
Diagnose :
Comme toutes les girelles, poisson allongé à la silhouette régulière, aplati latéralement, doté d’une petite tête au museau faiblement anguleux. Bouche terminale. Robe rarement uniforme, aux couleurs variables, plutôt jaune à vert, mais pouvant être aussi blanchâtre à rougeâtre. Une tache noire à la base arrière de la nageoire dorsale est caractéristique de l’espèce. Certains individus peuvent avoir de larges taches obliques aux contours peu distincts. Une réticulation de lignes roses à vertes ornent la tête. Les contours de cette réticulation sont peu variables et typique de l’espèce.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
Plusieurs autres girelles ressemblent à première vue à celle-ci (dont la très fréquente Halichoeres bivittatus), étant donné la grande variabilité des couleurs au sein de chaque espèce. Néanmoins, la tache noire sur le dos et le dessin particulier des lignes sur les joues et le front permettent d’identifier correctement à l’aide d’une bonne photo.
Période d’observation :
Toute l’année.
Biologie-éthologie :
Espèce très active, nageant sans arrêt lorsqu’elle se trouve sur des fonds sans herbier. En revanche, dans ces derniers habitats, lorsqu’ils sont denses, elle peut s’y cacher et y demeurer immobile un certain temps.
Biogéographie et écologie :
Ensemble de la zone Caraïbe à l’exception du Golfe du Mexique. Espèce commune sans être très abondante. Son préférentiel écologique est l’herbier de phanérogame (Thalassia, Syringodium, …), mais on peut la trouver sur des fonds mixtes de sable et de roche.
Thomas Menut(Fondation Biotope),
2020
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