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Taille/poids :Jusqu'à 40 cm mais plus généralement une vingtaine de cm.Diagnose :Un rouget typique à forme assez élancée, et front busqué. 2 barbillons sous la bouche. Robe blanche. Une grande ligne latérale jaune, ainsi que les nageoires dorsales et la caudale de cette couleur.Détermination : Simple.Espèces proches : Un autre rouget, Pseudupeneus maculatus, est plus trapu et 3 taches sombres ornent ses flancs. Ces taches peuvent être très estompées (notamment en livrée nocturne) et une confusion est alors possible.
Le Lutjanidae Ocyurus chrysurus a une coloration similaire, mais il est plus gros, plus rond et sa caudale plus falciforme.Période d'observation : Toute l'année.Biologie-éthologie : Poisson pouvant être observé en banc de presque 100 individus (en phase de repos, immobiles au-dessus de récifs) ou bien en spécimen isolé lorsqu'il se nourrit sur le sable. Son museau et ses barbillons fouillent sans ménagement les premiers centimètres de substrat. Souvent accompagné par quelques opportunistes : Halichoeres bivittatus, Carangoides ruber, etc.Biogéographie et écologie :Toutes les Caraïbes, mais semble moins fréquent sur les côtes de l'Amérique Centrale. Existe aussi autour de certaines îles atlantiques (archipel du Cap-Vert, Sao Tomé-et-Principe) et il est donné de côtes africaines (Gabon). Très commun dans les Antilles françaises, ce rouget apprécie les secteurs rocheux et coralliens à l'état adulte, mais il lui faut des substrats meubles à proximité. Les juvéniles sont plus souvent sur le sable ou dans les herbiers.
Thomas Menut(Fondation Biotope), 2019
