Adulte ; longueur tête – corps maximale : 4 cm, longueur de la queue maximale : 5 cm.
Diagnose :
Très petit scinque vermiforme, aux écailles lisses, marron sombre, et au museau large.
Détermination :
Cette espèce est relativement simple à reconnaître.
Espèces proches :
L'aspect vermiforme rend les confusions peu probables ; les scinques nains du genre Nannoscincus sont également très petits mais leur corps est très aplati dorso-ventralement, la tête très pointue et leur queue est beaucoup plus large.
Période d'observation :
Ces scinques peuvent être observés toute l'année.
Biologie et éthologie :
Cette espèce fouisseuse n'est quasiment jamais rencontrée active en surface, sauf par journée très humide et couverte, mais peut être observée en soulevant rochers et bois morts au sol. Dérangée, elle cherche à fuir dans la profondeur de la litière ou dans les anfractuosités de rochers. Elle se nourrit probablement de petits insectes et isopodes capturés dans l'épaisseur de la litière. Les femelles sont ovipares.
Biogéographie et écologie :
L'espèce est endémique de Nouvelle-Calédonie. On la rencontre uniquement dans l'extrême sud, jusqu'aux monts Dzumac (Dumbéa) au nord, en forêt humide, entre 150 et 900 m d'altitude.
D'après : Bauer, A., and Sadlier, R. 2000. The Herpetofauna of New Caledonia. Society for the Study of Amphibians. 310 pp.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).