Adulte ; longueur tête – corps maximale : 3,5 cm, longueur de la queue maximale : 3,5 cm.

Très petit scinque, trapu, aplati dorsoventralement, à la tête très pointue, les pattes très réduites et la queue robuste et courte. L’ensemble du corps est brun cendre avec des tâches plus pâles ou rougeâtres le long de la ligne vertébrale et sur les côtés de la queue. Les écailles sont nettement striées, les frontopariétales sont fusionnées, une écaille loréale seulement est présente et l’ouverture tympanique est petite.

La détermination de cette espèce, comme de toutes les espèces du genre Nannoscincus, est délicate.

Cette espèce ressemble aux autre espèces du genre Nannoscincus, les critères d’écaillure et de coloration orientent l’identification mais en dehors de l’aire de répartition confirmée de cette espèce, la diagnose certaine est difficile sur le terrain.

Ces scinques peuvent être observés toute l’année.

Les scinques nains de Greer sont des fouisseurs qui ne sont jamais vus en activité à découvert, sauf exception. Ils sont détectables en journée sous les rochers, les bois morts ou les feuilles accumulées au pied des arbres. Dérangés, ils cherchent à fuir dans l’épaisseur de la litière superficielle. Ils se nourrissent probablement de très petits insectes et d’isopodes. Les femelles sont ovipares, avec 2 œufs par ponte.

L’espèce est endémique de Nouvelle-Calédonie. Elle est présente entre Poindimié et Houailou sur la côte Est de la Grande Terre. Son habitat est constitué par les forêts humides entre environ 100 et 500 m d’altitude.

D'après :
Bauer, A., and Sadlier, R. 2000. The Herpetofauna of New Caledonia. Society for the Study of Amphibians. 310 pp.
Sadlier R., Bauer A., Wood P., Smith S., Whitaker A., and Jackman T. 2014. Cryptic speciation in the New Caledonian lizard genus Nannoscincus (Reptilia: Scincidae) including the description of a new species and recognition of Nannoscincus fuscus Günther. In Guilbert, E., Robillard, T., Jourdan, H., and Grandcolas, P. (eds), Zoologia Neocaledonica 8. Biodiversity studies in New Caledonia. Muséum national d’Histoire naturelle, 206 : 45 – 68.