Taille :
Adulte ; longueur tête – corps maximale : 20 cm, longueur de la queue maximale : 40 cm.
Diagnose :
Très grand scinque, trapu, à la longue queue, de couleur générale marron assez claire avec des bandes sombres transversales sur le corps et une bande sombre traversant les yeux.
Détermination :
Cette espèce est relativement simple à reconnaître.
Espèces proches :
Les bandes sombres transversales distinguent cette espèce des autres grands scinques de Nouvelle-Calédonie, des genres
Epibator,
Tropidoscincus et
Lacertoides.
Phoboscincus bocourti est plus grand et massif, avec des écailles plus petites et nombreuses sur le corps.
Période d'observation :
Ces scinques peuvent être observés toute l'année.
Biologie et éthologie :
Cette espèce, tout en étant de grande taille et localement commune, reste toujours très discrète ; elle est généralement observée en insolation à la proximité immédiate d'une végétation dense, et fuit dès qu'elle est dérangée ; elle est diurne mais aussi crépusculaire, pouvant être parfois observée en début de nuit traversant les routes. Elle se cache dans des cavités sous les rochers ou de gros bois morts. Elle a été observée prédatant scinques de litière ou de très jeunes rats.
Biogéographie et écologie :
L'espèce est endémique de Nouvelle-Calédonie. Elle est présente sur l'ensemble de la Grande Terre, l'Île des Pins, les Loyautés et l'archipel des Belep. Son habitat est constitué par des milieux plutôt ouverts, souvent en friches, comme les jardins, les milieux arrière littoraux, les zones riches en fougères, les maquis denses, les clairières, lisières et ouvertures dans les forêts humides, du bord de mer jusqu'à 1000 m d'altitude.
D'après :
Bauer, A., and Sadlier, R. 2000.
The Herpetofauna of New Caledonia. Society for the Study of Amphibians. 310 pp.
Ineich I. 2009. Bocourt's Terrific Skink,
Phoboscincus bocourti Brocchi, 1876 (Squamata, Scincidae, Lygosominae). In Grandcolas P. (eds), Zoologia Neocaledonica 7. Biodiversity studies in New Caledonia.
Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle 198 : 149 – 174.
T. Duval(),
2019