Adulte ; longueur tête – corps maximale : 4,5 cm, longueur de la queue maximale : 5 cm.

Petit scinque assez trapu, brun clair sur le dos avec des tâches sombres disséminées et des tons rougeâtres sur le bas des flancs.  Le ventre et la gorge sont jaune à orange intense chez les mâles adultes et jaune à rose plus terne chez les femelles adultes.

Cette espèce est relativement simple à reconnaître si l’on connaît la localisation de l’observation.

Les différentes espèces du genre Sigaloseps sont très délicates à différencier les unes des autres, la localisation des observations étant le principal critère déterminant l’identification sur le terrain.

Ces scinques peuvent être observés toute l’année, avec une détectabilité plus forte entre novembre et mars.

Cette espèce est rarement observée active au sol, et uniquement lors des journées humides et couvertes. Elle est beaucoup plus fréquemment observée en soulevant rochers et bois morts au sol ; dérangée, elle fuit vers un autre abri proche au sol. Son activité est diurne, crépusculaire et en partie nocturne. Elle se nourrit d’arthropodes terrestres. La ponte des femelles compte au moins 2 à 3 œufs.

L’espèce est endémique de Nouvelle-Calédonie. Elle est présente dans le sud de la Grande Terre, de la pointe sud à Nouméa et Yaté. Son habitat est constitué par les forêts humides, et secondairement par les maquis paraforestiers et les maquis bas sur sols humides, jusqu’à une altitude de 1000 m.

D'après :
Bauer, A., and Sadlier, R. 2000. The Herpetofauna of New Caledonia. Society for the Study of Amphibians. 310 pp.
Sadlier, R., Bauer A., Wood, P., Smith S., Whitaker A., Jourdan H. & Jackman T. 2014. Localized endemism in the southern ultramaphic bio-region of New Caledonia as evidenced by the lizards in the genus Sigaloseps (Reptilia : Scincidae) with descriptions of four new species. Zoologia neocaledonica 8 : 79 – 113.