Taille :
Adulte ; longueur tête – corps maximale : 9,5 cm, longueur de la queue maximale : 23 cm.
Diagnose :
Grand scinque terrestre au corps trapu, à la queue très longue, aux écailles fortement carénées. Les juvéniles ont un masque caractéristique du genre, noir bordé par deux bandes longitudinales jaunes. La coloration des adultes est grisâtre à rougeâtre, le ventre est orange, plus nettement chez les mâles que les femelles. Les écailles inférieures de la face postérieure des cuisses sont petites et indifférenciées.
Détermination :
Cette espèce est relativement simple à reconnaître.
Espèces proches :
Confusion possible avec les deux autres espèce du genre
Tropidoscincus ; seul
T. aubrianus a une aire de répartition chevauchante, il fréquente des habitats différents.
Période d'observation :
Ces scinques peuvent être observés toute l'année.
Biologie et éthologie :
Cette espèce assez peu farouche est souvent observée en insolation sur des bois morts, en bord de sentier, ou en activité à la surface de la litière. Elle se nourrit de toutes sortes d'arthropodes, notamment araignées, orthoptères, papillons, coléoptères, blattes, diptères, hyménoptères, tous chassés de jour au sol ; elle ne semble pas consommer d'autres lézards malgré sa grande taille. Le rôle de la livrée spécifique des juvéniles est inconnu. La ponte des femelles est de 2 à 3 œufs.
Biogéographie et écologie :
L'espèce est endémique de Nouvelle-Calédonie. Elle est présente sur une grande moitié nord de la Grande Terre, approximativement de Koumac et Pouébo au nord à Bourail et Canala au sud. Elle fréquente de nombreux habitats, savanes à niaoulis, maquis miniers même dégradés, milieux arrière littoraux et la forêt humide, avec une prédilection pour cette dernière où elle peut être commune, du bord de mer à plus de 1000 m d'altitude.
D'après :
Bauer, A., and Sadlier, R. 2000. The Herpetofauna of New Caledonia. Society for the Study of Amphibians. 310 pp.
T. Duval(),2019