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Taille : 10 - 25 mm
Diagnose : Longicorne de taille moyenne, à stature cylindrique, à front vertical et mandibules fortes. Tégument couvert d'une pubescence courte et serrée, de couleur ocre et grise. Coloration variable. Femelle avec les antennes plus courtes que le mâle.
Détermination : simple, possible sur photo
Espèces proches : pratiquement pas d'espèce proche dans les Antilles française. Confusion éventuelle avec Hypsioma grisea (plus court, pas de couleur ocre) et avec les Trestonia (plus petits, avec un motif de pubescence noire vers le milieu des élytres).
Période d'observation :
Adultes présents toute l'année, mais avec un pic d'observation en avril-mai.
Biologie-éthologie :
Larve saproxylophage, polyphage, se développant essentiellement dans les Inga, mais aussi sur Coccoloba, Lonchocarpus, Acacia, Sloanea et bien d'autres. La larve se développe dans des branches et branchettes (diamètres 1- 4 cm). La femelle pratique une annélation circulaire de la branche pour y pondre ses œufs. Développement en 6 à 8 mois. Adultes crépusculaires et nocturnes.
Biogéographie et écologie :
Espèce connue de Jamaïque et de l'arc des Petites Antilles. En Guadeloupe et Martinique, elle est commune, surtout si on recherche les rameaux coupés et tombés au sol (trace d'annélation caractéristique). Les rameaux coupés par cette espèce sont utilisés par de nombreuses autres espèces saproxyliques qui viennent y pondre, ce qui en fait une espèce ingénieure. Présente dans les forêts xérophiles à hygrophiles, l'espèce est plus abondante en zone mésophile, y compris dans les haies et bosquets des zones agricoles.
Julien Touroult(UMS 2006 Patrimoine Naturel (OFB / CNRS / MNHN)), 2021
