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Fiche descriptive

Diagnose.
Longueur 6-15,5 mm. Petit longicorne de stature très allongée.Tégument rougeâtre, revêtu d'une très fine pubescence serrée qui donne au corps un aspect pruineux ; avec de longues soies éparses, plus nombreuses sur les élytres. Espace inter-antennaire étroit et formant un sillon entre les deux forts tubercules antennifères. Pronotum deux fois plus long que large, avec un bourrelet subapical et basal; disque avec trois petits tubercules transversaux, le médian plus court. Chaque élytre avec deux suffusions jaune clair, la première située au tiers basal et la seconde au tiers apical. Les pattes sont bicolores, les fémurs rougeâtres en grande partie. Base des fémurs, tibias et tarses jaune clair.
Les suffusions élytrales sont de dimension variable, celles du tiers apical étant parfois absentes.

Facilité d'identification : simple

Confusions possibles : Il n'y pas d'espèce proche dans les Antilles française. La stature très allongée est caractéristique.

Répartition générale.
Espèce signalée de presque toutes les îles des Antilles, depuis la Jamaïque et Cuba en passant par Porto Rico, jusqu'à Trinidad.

Habitat et biologie.C'est un des longicornes les plus communs des Petites Antilles. Il se trouve dans les différentes zones bioclimatiques jusqu'à environ 650 m d'altitude mais l'espèce semble cependant plus abondante en zones xérophile et mésophile. Toute l'année, nocturne, très attirée par les lumières. Polyphage, obtenue d'émergence de branchettes de « poix doux » (Inga laurina et Inga ingoides), « acacia » (Acacia tortuosa et A. cordigera), « manguier » (Mangifera indica), « châtaignier grandes feuilles » (Sloanea massoni), « tamarinier » (Tamarindus indica), « savonnette » (Lonchocarpus punctatus) et « monval » (Leucaena leucocephala). Plus rarement de « courbaril » (Hymenaea courbaril), « figuier » (Ficus sp.), « p'tit baume » (Croton balsamifera), « griffe chatte » (Pythecelobium unguis-cati), « palétuvier gris » (Conocarpus erecta), et « mancenillier » (Hippomane mancinella).  Le cycle larvaire dure de 6 à 10 mois; la larve a été décrite par Vitali & Touroult (2005).

J. Touroult(PatriNat (OFB / CNRS / MNHN)), 2022

Domaines et territoires