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Diagnose.
Longueur 20-25 mm.
Tégument brun rougeâtre à jaune clair, recouvert d'une fine pubescence blanchâtre plus clairsemée sur la tête et le pronotum.
Pronotum avec une élévation médiane située de chaque côté du disque (mâle) ou dans la partie antérieure du disque (femelle); avec quatre larges plages de pubescence blanchâtre qui bordent en quelque sorte le disque. Élytres avec quatre paires de macules éburnéennes situées : les deux premières à la base, et les suivantes vers le milieu de l'élytre ; les basales (la macule externe est beaucoup plus courte) sont soulignées d'une tache noire à leur apex ; les médianes, réniformes et sensiblement de même longueur, sont bordées d'une tache noire ovalaire. Apex des élytres épineux, l'épine externe plus forte. Apex des fémurs médians et postérieurs épineux, l'épine interne plus longue.
Facilité d'identification : simple/moyen
Confusions possibles : Confusion possible avec les trois autres Eburia de Martinique : E. octomaculata, E. inexpectata et E. insulana. Cette espèce est la seule à avoir le pronotum arrondi latéralement, sans aucune épine. Les plages de pubescence argentée sur le pronotum sont également caractéristiques.
Répartition générale.
Martinique.
Habitat et biologie.
Espèce nocturne, répandue mais peu abondante, capturée aux lumières en zones xérophile et mésophile ainsi qu'en mangrove.
Vole de mars à mai, en général. Deux exemplaires de la collection Pinchon portent une étiquette : « sous écorce Avicenia » — l'Avicennia (« palétuvier gris ») est un arbre de mangrove. Cette espèce vient aux pièges à appât fermenté (vin ou bière).
J. Touroult(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2015