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Fiche descriptive

Taille/poids

Longueur totale du corps : 24 cm. Poids : 86 à 97 g. (mâle), 69 à 78 g. (femelle).

Diagnose

La tête et les parties supérieures du corps sont noires avec des reflets brillants bleus, y compris la totalité des ailes et de la queue. Les rectrices et les vexilles internes des primaires et des secondaires ont une nuance plus noir brunâtre et n'ont pas de lustre. Les plumes des parties inférieures sont noir fuligineux avec des extrémités rouge foncé qui vont de la gorge au ventre, ce qui procure une légère nuance rougeâtre ou violacée sur le dessous. Les flancs et les couvertures sous-caudales sont noir brunâtre. Le bec est noirâtre, les pattes et les pieds bleu-noir. Les iris sont brun foncé. Le long bec est légèrement pointu. La femelle est semblable mais légèrement plus petite et son bec est considérablement plus court (jusqu'à 20% plus court). Les juvéniles ressemblent à leurs parents mais ils sont plus ternes et l'ensemble du plumage a une tonalité plus brune. Les parties inférieures sont infiltrées de rouge-orange terne. Les manifestations sonores comprennent des cris isolés (« kwa ») ou en série, ainsi que des tambourinages sur un rythme lent.

Détermination

Simple au niveau spécifique. Facile sur photo. Aucun risque de confusion en Guadeloupe (la seule espèce de pic).

Période d'observation

Ils sont endémiques de la Guadeloupe, sédentaire donc observable toute l'année.

Biologie-éthologie

Le nid est creusé dans une souche morte, en général haut dans un arbre (cocotier souvent recherché). La construction du nid commence dès janvier. La ponte de 4 œufs est déposée pour l'essentiel en avril-mai. Les deux tiers de l'alimentation du Pic de la Guadeloupe sont constitués de proies animales : coléoptères xylophages, fourmis, dermaptères et orthoptères, avec à l'occasion des lézards et des grenouilles.  Divers fruits et graines composent le tiers restant.

Biogéographie et écologie

Espèce endémique de la Guadeloupe, que l'on peut rencontrer dans tous les types de forêts mais qui semble préférer les forêts humides semi-décidues et les forêts sempervirentes. On le rencontre également dans les forêts marécageuses et les mangroves, de même qu'à proximité des plantations avec de larges arbres. Les altitudes fréquentées s'étendent du niveau de la mer jusqu'à environ 1000 m mais c'est dans les collines boisées entre 100 et 700 m qu'il est le plus fréquent.

Bibliographie

Del Hoyo & al. 1992-2011. Handbook of the Birds of the World. Vols. 1-16. Lynx Edicions, Barcelona.
Père Pinchon, R. 1976.  Faune des Antilles Françaises, Les Oiseaux, 2ème édition. 252p.
Hans Winkler, David Christie. 1995. Woodpeckers, an identification guide of the woodpeckers of the world. Houghton Mifflin Harcourt, 406 p.

Jacques COMOLET-TIRMAN / Nathalie DUPORGE(PatriNat / N. Duporge Biodiversité – Expertise – Pédagogie), 2022

Domaines et territoires