Taille / Poids
Longueur : 15 à 17 cm. Poids : 12 à 25 g.
Diagnose
Comme son nom l'indique, l'iris du Viréo à œil rouge (Vireo olivaceus) est de couleur rouge et est surmonté d'un large sourcil blanc chez l'adulte tandis que l'iris est sombre chez le juvénile. Un trait loral et une calotte grise font largement ressortir le sourcil. Le bec long et large possède des couleurs variant du rose pâle au gris plomb. Le ventre de ce passereau est blanc pur tandis que le dos et la queue présentent une couleur vert olive qui contraste avec des rectrices plus sombres. Aucun dimorphisme sexuel n'est visible, hormis une taille légèrement supérieure chez le mâle.
Détermination
Moyenne.
Espèces proches
Le Viréo à œil rouge possède des espèces cousines visuellement comme le Viréo de Philadelphie (
Vireo philadelphicus) ou le Viréo mélodieux (
Vireo gilvus) mais leurs plumages sont nettement plus ternes. En Amérique du Sud, le Viréo chivi (
Vireo chivi) est extrêmement proche du Viréo à œil rouge mais s'en distingue par un bec plus fin et un iris brun. Les vocalises sont également une excellente méthode pour différencier ces deux espèces ainsi que l'emplacement géographique puisque celles-ci ne cohabitent qu'en Amérique du Sud.
Période d'observation
Le Viréo à œil rouge est observable durant les périodes de migration à Saint-Pierre-et-Miquelon mais ne niche pas sur l'archipel. Dans l'Hexagone, l'espèce est extrêmement rare mais des individus égarés emportés par les tempêtes s'observent presque annuellement sur les îles bretonnes comme Ouessant ou sur la façade Atlantique.
Biologie-éthologie
Chez cette espèce, la femelle réalise un nid circulaire composé de mousses et de brindilles. Elle y dépose entre 2 et 5 œufs qu'elle couve seule une quinzaine de jours tandis que le mâle l'alimente régulièrement. Les jeunes grandissent rapidement puisqu'ils quittent le nid environ 12 jours après l'éclosion.
Biogéographie et écologie
Le Viréo à œil rouge occupe l'Amérique du Nord en période de nidification et semble également nicher au nord de l'Amérique du Sud en Colombie. Il niche dans des forêts de feuillus même s'il peut également utiliser des conifères. Les individus migrent au sud du continent durant l'hiver et hivernent principalement en Amérique centrale et au nord de l'Amérique du Sud jusqu'au Chili.
Sources
Ebird. 2024. https://ebird.org
Faune France. 2024. https://www.faune-france.org/
Oiseaux.net. 2024. https://www.oiseaux.net/
Svensson, L. & al. 2015.
Le guide ornitho, le guide le plus complet des oiseaux d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Delachaux, 444 p.
Wroza, S. 2020.
Identifier les oiseaux migrateurs par le son, Delachaux, 240 p.
Théo Vivensang-Rohrhurst (Société Théo Vivensang),
2024