Portrait :
Chapeau
atteignant 200 mm de diamètre, voire au-delà, subglobuleux, puis convexe, à
marge assez régulière, enroulée au début, à revêtement nettement méchuleux de
brun roux sur fond blanchâtre à beige pâle.
Lames
blanchâtres, se tachant d’ochracé avec l’âge, assez épaisses, serrées.
Pied mesurant
jusqu’à 150 mm de longueur et 20–35 mm de diamètre, droit ou subradicant,
couvert de méchules brun roux, ± apprimées, sur fond blanchâtre, avec un anneau
labile (issu d’une cortine), visible dans la zone supérieure.
Chair épaisse,
ferme, blanche, à saveur douce.
Ce champignon dégage une odeur puissante, aromatique, rappelant celle du benjoin, mais
rapidement nauséeuse, désagréable.
Écologie : Espèce se développant à l’étage
montagnard, en lien avec les conifères (pins, épicéas), entre juillet et
octobre.
Répartition mondiale : Europe : principalement en
Scandinavie, plus rare en Europe centrale et occidentale ; Asie centrale ;
Japon. Ne semble pas présent en Amérique du Nord où d’autres espèces de la
section Caligata sont répertoriées (T.
dulciolens, T. magnivelare).
Confusions possibles : Par son aspect, elle peut être
confondue avec les autres tricholomes à pied armillé (sect. Caligata),
notamment Tricholoma caligatum, mais ce dernier pousse strictement sous
pins, dans les zones d’influence méditerranéenne.
Histoire : Décrite du Japon en 1925, l’espèce était
également connue de longue date, en Europe, sous le nom d’Armillaria nauseosa, puis Tricholoma
nauseosum.
Bibliographie :
Eyssartier, G. &
Roux, P. 2017. Le guide des champignons France et Europe. 4e édition. Belin,
Paris, 1152 p.
Nicolas Van Vooren(AdoniF),2023