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Taille : 7 – 10 mm
Diagnose :Petite punaise jaunâtre fusiforme à la tête allongée et triangulaire, et le dessus du corps avec des lignes longitudinales plus sombres mais faiblement contrastées. Elle possède deux taches noires sous ses fémurs médians et postérieurs (méso- et métafémurs). Son menton sous sa tête (buccules) ne possède pas de dent.
Détermination : Simple.
Espèces proches :Le corps fusiforme est caractéristique du genre Aelia. On distingue Aelia acuminata des autres espèces de ce genre à l'œil nu, par sa coloration dorsale moins contrastée. On peut confirmer l'identification avec une petite loupe en observant la présence de deux taches noires sous les méso- et métafémurs, et des buccules non dentées.
Période d'observation : Avril à octobre avec 2 grands pics équivalents en mai et aout.
Biologie-éthologie :Elle se nourrit sur de nombreuses graminées adventices allant jusqu'à un mètre de hauteur dont : les agrostides, avoines, bromes, chiendents, dactyles, fétuques, fléoles, fromental, ivraies, orges, pâturins. Elle peut provoquer des dégâts dans les cultures céréalières, car elle pique les graines de blé, seigle, orge et avoine. Les adultes se déplacent en volant et peuvent occasionnellement être rencontrés sur des arbres ou sur des composées.
Biogéographie et écologie :Espèce eurosibérienne atteignant la Finlande et la Suède jusqu'à 66° de latitude nord. Vers l'est, elle atteint la Sibérie centrale, la Chine, la Mongolie et le Pakistan. On la rencontre du niveau de la mer jusqu'à 1 950 m d'altitude. Peu exigeante, elle colonise les milieux herbeux riches en graminées, secs ou humides, cultivés ou non. Elle est une des punaises les plus fréquentes. La densité locale peut être importante, notamment dans les zones sèches ou de cultures.
Roland Lupoli (), 2019