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Taille : 11 – 15 mm
Diagnose :
Grande punaise entièrement verte sur sa face dorsale. Partie membraneuse des ailes sombre. Articles antennaires IV et V rougeâtres et article II 1,5 à 1,8 fois plus long que l'article III. Bords antéro-latéraux du pronotum légèrement convexes, et jamais soulignés d'un trait de couleur.
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches :
Facile à distinguer des punaises vertes à extrémité du scutellum blanche ou jaune ou les membranes des ailes transparentes, et de Nezara viridula qui a 3 petites taches blanches sur le bord antérieur du scutellum. Très proche de Palomena prasina, mais le bord antéro-latéral de son pronotum est très convexe et homochrome, alors qu'il est un peu concave et souvent contrasté par un trait de couleur chez P. prasina. Aussi, l'article antennaire III est plus court que le II chez P. viridissima.
Période d'observation :
En mai et en août-septembre.
Biologie-éthologie :
Probablement polyphage car observée sur saules, chênes, genévriers, troènes ou ronces. Comme P. prasina, cette espèce change de coloration au cours des saisons : vert olive au printemps et en été, elle devient brun-rougeâtre en automne, et marron clair en hiver.
Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne, répandue jusqu'en Corée et en Inde. Absente de Grande-Bretagne, on la trouve au nord jusqu'à 59° de latitude nord. Absente des régions méditerranéennes, elle atteint 600 m d'altitude, et se rencontre dans les landes herbeuses en bordure forestière, aussi bien sèches et sablonneuses qu'humides ou en tourbières. C'est une espèce rare trouvée parfois avec P. prasina qui est plus commune. Elle se tient plutôt sur la végétation herbacée, et elle est moins fréquente sur les arbres à feuilles caduques que P. prasina.
Roland Lupoli (), 2020