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Taille : 7,5 – 9,5 mm
Diagnose :
Petite punaise allongée de couleur homogène brune-noirâtre avec parfois des teintes rougeâtres, au scutellum triangulaire. Elle possède un rostre épais capable de se diriger vers l'avant de la tête car c'est une espèce prédatrice d'insectes. Cela se traduit par une tête relativement plus large et des joues (jugas) larges dépassant le nez (clypéus) vers l'avant. Antennes noires avec une trace plus claire à l'apex de chaque segment. Angles huméraux du pronotum légèrement saillants dépassant les bords du corps. Bords antérieurs du pronotum denticulés. Fémurs avant sans épine et tous les tibias avec un anneau médian plus clair.
Détermination : Simple.
Espèces proches :
Espèce facile à reconnaître par sa petite taille, la coloration de ses pattes et de ses antennes qui permettent de l'identifier.
Période d'observation :
Mai à aout, avec plus d'observations en mai.
Biologie-éthologie :
On la rencontre sur les bruyères, les callunes, les saules et le cornouiller. C'est un prédateur vorace d'insectes à déplacement lent et cuticule molle : petites chenilles, petits insectes et larves de coléoptères phytophages de la famille des chrysomèles.
Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne qui remonte en Scandinavie jusqu'à 67° de latitude nord. Présente en Grande-Bretagne et à l'est dans toute la Sibérie jusqu'au nord de la Chine et au Japon. Elle est absente de la zone méditerranéenne. Espèce associée aux landes et autres zones d'incultures sur sols acides : landes sèches à bruyères ou landes humides, engorgées et pauvres en azote, marais, tourbières, bords des rivières, zones inondables des forêts. C'est une espèce très rare observée à chaque fois par individu isolé.
Roland Lupoli (), 2020