Taille/Poids
Longueur : environ 45 cm pour une envergure de 82 à 94 cm. Poids : 120 à 285 g.
Diagnose
Livrée très contrastée : capuchon, nuque, manteau, couvertures alaires, bec et pattes noires, contrastant avec le ventre, les bordures externes des ailes et la queue blancs à gris clair. En plumage inter-nuptial, le capuchon est recouvert de rayures et le manteau est festonné de blanc. Pas de dimorphisme sexuel. Les jeunes sont plus pâles et mouchetés.
Détermination
Moyennement difficile, 7 sous-espèces.
Espèces proches
Confusion possible avec O. anaethus (S. bridée), toutefois, la forme blanche sur le dessus du bec est indiscutable : chez O. anaethus, le blanc se prolonge en arrière au-dessus de l'œil, tandis que chez O. fuscatus, le blanc atteint juste l'œil. La raie lorale (partie entre l’œil et le bec) noire est plus large chez O. fuscatus et dépasse la base de la mâchoire inférieure.
Période d’observation
Observable en période de reproduction car niche à la côte entre mars et juin bien que des œufs puissent encore être trouvé en août. Des décalages sont notables selon les îles. Elle hiverne en mer, dans l’Atlantique tropical.
Biologie – éthologie
Active de jour comme de nuit, se nourrit majoritairement de poissons. Contrairement à la plupart des autres sternes, elle ne plonge pas pour se nourrir et capture ses proies à la surface de l'eau. Elles sont grégaires en toutes saisons, s'associant avec d'autres espèces pendant la nidification (Noddis bruns, Sternes bridées, etc.). La femelle pond 3 œufs tachetés à même le sol. L’incubation dure 30 jours.
Biogéographie et écologie
Espèce pélagique recherchant sa nourriture au large, elle passe la majeure partie du temps dans les airs, sans se percher ou se poser. Les individus se regroupent à l’intérieur des terres en périodes de reproduction. Même si elle est vulnérable en Guadeloupe, elle reste très commune, nicheuse et migratrice. L'aire de distribution de la Sterne fuligineuse se situe dans les eaux tropicales et subtropicales des océans Indien, Pacifique et Atlantique. Elles sont très sensibles aux perturbations humaines.
Sources :
Levesque, A., Duzont, F., Mathurin, A. & Chiffard, J. 2011. Liste des oiseaux de la Guadeloupe 6ème édition). Grande-Terre, Basse-Terre, Marie-Galante, les Saintes, la Désirade, Îlets de la Petite-Terre. Rapport AMAZONA n° 30. 20 p.
Bénito-Espinal, E. & Hautcastel, P. 2003. Les Oiseaux des Antilles et leur nid. PBL Editions. 320 p.
Nathalie Duporge(N. Duporge Biodiversité – Expertise - Pédagogie),
2022
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