Espèce

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Fiche descriptive

Longueur 11,5 cm, envergure 17,5-20 cm, poids 9-12 g.

Elle vit dans une grande variété d’habitats mais reste globalement liée aux boisements de feuillus à basse altitude. Elle s’adapte aux taillis, aux parcs et aux jardins si elle y trouve des cavités de nidification.

La Mésange bleue se nourrit surtout d’insectes et d’araignées, également de fruits et graines en dehors de la période de reproduction, de nectar et pollen au printemps, ainsi que de sève. Son régime reflète les variations d’abondance de nourriture, notamment au cours des saisons. Elle passe beaucoup de temps à inspecter rameaux et feuilles, manœuvrant sans cesse avec agilité et dans des positions parfois acrobatiques. Elle ne constitue pas de réserves.

L’espèce est grégaire en dehors de la saison des nids, formant des groupes qui se joignent aux rondes mixtes d’autres espèces. Les groupes hivernaux sont constitués de petits noyaux d’oiseaux résidents auxquels s’adjoignent sans cesse des individus nomades. Les résidents sont dominants sur les erratiques, de même que les mâles des couples de la saison passée sur les femelles. Ils montrent notamment une forte dominance lorsqu’ils circulent sur le territoire qu’ils défendaient l’été précédent. La Mésange bleue est monogame mais une bigamie simultanée paraît régulière au moins dans les habitats optimaux. Les couples restent bien souvent fidèles si les deux partenaires survivent. Les nouveaux couples se forment lors de la séparation du groupe à la fin de l’hiver. Les femelles « chantent » assez souvent, pour la proclamation du territoire comme pour le maintien du contact avec le mâle.

À l’intérieur de la cavité, la base du nid est faite de mousses et d’autres éléments végétaux ; la coupe est garnie d’herbes sèches, de laine, de copeaux d’écorce, de poils et de plumes. La ponte de 2 à 18 œufs est déposée à partir d’avril. La taille de la ponte varie selon l’altitude, la qualité de l’habitat ou le volume de la cavité. L’incubation dure 2 semaines et l’envol a lieu entre 2 et 3 semaines après l’éclosion. Les secondes couvées sont peu fréquentes.

Spanneut, L.(Ecosphère, Service du Patrimoine Naturel.), 2008

Domaines et territoires