Taille / poids
6-7 m.
Diagnose
Le Mésoplodon de Longman a un corps massif brun à grisâtre avec la tête et la face ventrale plus claires. Cette baleine à bec se reconnait à un melon distinct et un bec allongé. Chez certains mâles, une à deux dents peuvent être visibles à l'extrémité de la mâchoire inférieure. Sa dorsale falciforme est haute et située sur le tiers arrière.
Détermination
Moyennement difficile.
Espèces proches
Confusion possible avec la Baleine à bec de Cuvier (
Ziphiius cavirostris) et le Mésoplodon de True (
Mesoplodon mirus).
Biologie-éthologie
Le Mésoplodon de Longman a longtemps été identifiée sous le nom de
Mesoplodon pacificus, son écologie reste peu connue. Vraisemblablement, la plus grégaire des baleines à bec, elle est observée en petit groupe de 7 individus dans l'océan Indien et d'une vingtaine d'individus dans le Pacifique. Elle peut se retrouver à proximité d'autres cétacés comme le Grand dauphin (
Tursiops truncatus) et le Globicéphale tropical (
Globicephala macrorhynchus). Elle s'alimente vraisemblablement en profondeur de céphalopodes méso ou bathy-pélagiques.
Biogéographie et écologie
Cette espèce est observée au large dans les eaux chaudes (de 21 à 31°C) de l'Indo-Pacifique, particulièrement à l'ouest du Pacifique et de l'océan Indien. Elle fréquente généralement des eaux dont la profondeur est supérieure à 2 000 m, plus occasionnellement des eaux moins profondes.
Sources
Savouré-Soubelet, A., Aulagnier, S., Haffner, P., Moutou, F., van Canneyt, O., Charrassin, J.B., Ridoux V. (coord.). 2016.
Atlas des mammifères sauvages de France : vol. 1. Mammifères marins. MNHN, Paris ; IRD, Marseille, 480p. (Patrimoines Naturels ; 74).
Marielle Dumestre(Société Marielle Dumestre),
2024