Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Michel Le Quément, c/o M. Pierre NoëlSPN et Département Milieux et Peuplements AquatiquesMuséum national d'Histoire naturelle43 rue BuffonCP 48, F-75231 Paris cedex 05pierre.noel [at] mnhn.fr
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Michel Le Quément, c/o M. Pierre NoëlSPN et Département Milieux et Peuplements AquatiquesMuséum national d'Histoire naturelle43 rue BuffonCP 48, F-75231 Paris cedex 05pierre.noel [at] mnhn.fr
Morphologie : La carapace du géryon affine est hexagonale et un peu plus large que longue ; sa surface est ponctuée et tuberculée ; les dents antérolatérales sont petites, réduites ou absentes ; les dents frontales et les dents suborbitales sont petites. Les orbites sont arrondies et faiblement marquées. Les dactyles des péréiopodes II à V sont comprimés latéralement et l'épine distale du mérus du péréiopode V est réduite ou absente. Les péréiopodes III et IV sont légèrement plus long que les autres. Les régions branchiales ne sont pas bombées. Les segments abdominaux sont libres pour les deux sexes. La carapace du géryon affine atteint une largeur maximum de 210 mm pour un poids de près de 2 kg. L'animal vivant est de couleur jaunâtre, avec des taches rouge et brun rouge ; les extrémités et les bords des dactyles des péréiopodes sont brun sombre.
Biologie : Les mâles sont en moyenne un peu plus gros que les femelles ; la maturité sexuelle est atteinte pour une largeur de carapace de 10 cm. Les femelles peuvent être ovigères de mars à août. Espèce de grande profondeur, pour laquelle il est difficile d'acquérir des informations sur sa biologie.
Ecologie & distribution : Le géryon affine est une espèce bathyale présente sur les fonds vaseux et les fonds rocheux entre 130 et 2047 m de profondeur avec une plus grande abondnce relative entre 500 m et 1.000m. On le rencontre aussi occasionnellement autour des sources hydrothermales. L'espèce est répartie dans presque tout l'Atlantique, de l'Islande et la Norvège à l'Afrique du Sud et la Floride. Les rares observations de cette espèce en Méditerranée, dans l'océan Indien et autour de l'Australie restent à confirmer.
Interactions avec les activités humaines : Cette espèce est trop profonde pour faire l'objet de prises de pêches importantes.
Franck Coudray et Pierre Noël(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2012
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
NOËL Pierre
Validée par NOËL Pierre
le
13/10/2017
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).