Diagnose :Petit mérou typique : forme assez arrondie à nageoires larges, la dorsale épineuse sur la moitié antérieure est souple sur la partie arrière. Le bout de la caudale est bien arrondie. Robe à fond blanc maculée de taches orange sur tout le corps et les nageoires. 4 taches noires juste sous la dorsale caractérisent cette espèce. Les juvéniles sont sans tache et possèdent une plage jaune entre le front et la moitié du dos.
Détermination : Simple.
Espèces proches : Le Mérou Epinephelus guttatus est le poisson le plus ressemblant : les taches orange sont quasi identiques mais ne montent pas sur les nageoires dorsale, anale et caudale. Une marge noire pas toujours très nette borde ces mêmes nageoires.
Période d'observation : Toute l'année.
Biologie-éthologie : Espèce peu farouche mais qui maintient toujours une distance minimale avec l'observateur. Assez sédentaire, elle explore sur quelques mètres son territoire rocheux, depuis son refuge principal, une faille ou anfractuosité.
Biogéographie et écologie :Région Caraïbes, et le long des côtes atlantiques de la Floride jusqu'au Venezuela. Dans le Golfe du Mexique, l'espèce plus isolée se trouve au niveau des formations rocheuses sous les 25m. Très commune dans les Antilles françaises où ses habitats préférentiels sont en abondance : milieux exclusivement rocheux et coralliens, même en secteurs dégradés.
D'après : Craig, T. M., Sadovy de Mitcheson, Y. J. & Heemstra, P. C. 2011. Groupers of the World. A field and Market Guide. NISC Ed. : 356 pp + annexes.
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.