Taille/poids :Peut atteindre 20 cm et plus.
Diagnose :Ressemble à une grosse blennie trapue : corps allongé, aplati latéralement, et possédant une grande nageoire dorsale. Grande bouche aux lèvres épaisses, cirres au-dessus des yeux. Plusieurs patrons de coloration, mais le plus souvent 5 à 6 barres verticales irrégulières, brun foncé sur fond crème. Du jaune peut envahir la tête et les nageoires pectorales et dorsale.
Détermination : Délicate.
Espèces proches : Le genre Labrisomus est difficile à bien qualifier, tant les variations de robes et les modifications selon les stades de développement sont importantes. Deux autres espèces existent dans les Antilles françaises et sont mal connues mais visuellement semblables. Les genres Gobioclinus et (dans une moindre mesure) Paraclinus possèdent aussi des représentants qui peuvent faire penser à des juvéniles de Labrisomus. Des photos de grande qualité voire des captures sont donc nécessaires pour une identification certaine.
Période d'observation : Toute l'année.
Biologie-éthologie : Espèce curieusement très discrète, rarement observée et jamais en grand nombre. Son mode de vie plus ou moins fissuricole la rend difficile à détecter, alors qu'elle ne semble pas nocturne. Malgré son air robuste et féroce, elle ne montre pas de caractère territorial affirmé.
Biogéographie et écologie :Grande répartition atlantique dans les eaux chaudes ou tempérées. Caraïbes et jusqu'au sud du Brésil, mais aussi îles centrale ou proches de la côte africaine, et quelques pays tels que le Sénégal jusqu'à la Guinée équatoriale. Milieux strictement rocheux dans des petits fonds (généralement moins de 10m).