Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Thomas Barreau University of Iceland email : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Lagenorhynchus albirostris (Gray, 1846)
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Auteur : A. Horellou
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Arnaud HORELLOU Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire CP 41 75 231 PARIS CEDEX 05 e-mail : inpn@mnhn.fr
Légende :
Saint-Pierre - 11/06/2008
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Le Lagénorhynque à bec blanc possède un corps robuste dont le dos est noir avec une tache gris clair sur la partie postérieure, des bandes blanchâtres sur les flancs et le ventre blanc. Le bec est court et blanc. La dorsale centrée est relativement haute et recourbée.
Cette espèce grégaire forme des groupes dont la taille varie de 5 à 50 individus, se regroupant jusqu'à plusieurs centaines. Grâce à leur système d'écholocation, les cétacés à dents peuvent localiser leurs proies. Cette espèce chasse souvent en groupe ou associée à d'autres cétacés tels que les rorquals, d'autres Delphinidés (Lagenorhynchus acutus, Tursipos truncatus, etc) et se nourrit de poissons pélagiques, de céphalopodes ou crustacés. Leur espérance de vie est estimée à une trentaine d'années et ils atteignent leur maturité sexuelle vers 10-12 ans pour les mâles et 7-9 ans pour les femelles. De juin à septembre, la femelle donne naissance à un jeune après une gestation de 11 mois. Il est particulièrement joueur et acrobate, effectuant des sauts hors de l'eau notamment à l'étrave des bateaux.
Biogéographie et écologie
Cette espèce pélagique se trouve dans les eaux tempérées froides et subarctiques de l'Atlantique Nord des latitudes 40° à 80°N. Il se retrouve à proximité du talus continental, préférentiellement dans des eaux de profondeurs de 50 à 100 m.
Sources Savouré-Soubelet, A., Aulagnier, S., Haffner, P., Moutou, F., van Canneyt, O., Charrassin, J.B., Ridoux V. (coord.). 2016. Atlas des mammifères sauvages de France : vol. 1. Mammifères marins. MNHN, Paris ; IRD, Marseille, 480p. (Patrimoines Naturels ; 74).
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
SAVOURÉ-SOUBELET Audrey
Validée par HAFFNER Patrick
le
24/07/2017
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).