Taille
(3-)8 – 15(-20) cm de diamètre.
Diagnose
Thalle foliacé à subfruticuleux, faiblement adhérant. Lobes fins (<1 mm), papyracés, recourbés vers le haut, atteignant 1,5(-3) cm de large, parfois en forme de lanières, gris-verdâtre à brun-verdâtre pâle, ± foncé avec souvent une teinte brune, lisses à fortement ridées en réseau, sans pseudocyphelles distinctes mais souvent avec un réseau incomplet de macules blanches, les marges irrégulièrement dentelées, portant des isidies simples à coralloïdes qui, lorsqu'elles sont abîmées, ressemblent à des sorédies granulaires. Surface inférieure noire vers le centre, tachetée de brun ou de blanc vers les marges, brillante, lisse ou ridée en réseau, parfois grossièrement alvéolée, avec des rhizines courtes, simples et généralement rares. Apothécies très rares, lécanorines, de 0,5 à 2 cm de diamètre, submarginales, avec un disque brun à brun-noir. Épithécium brun ; hyménium incolore, I+ bleu ; paraphyses simples ou peu ramifiées ; hypothécium mince, incolore, I+ bleu. Asques à 8 spores, clavés, le tholus KI+ bleu, pénétré par un coussin apical faiblement amyloïde avec des flancs parallèles ou divergents, la paroi KI–, entourée d'une couche extérieure KI+ bleue, de type Lecanora. Ascospores à une seule cellule, hyalines, ellipsoïdes à ovoïdes, de 4 à 8,5 x 3 – 5 µm. Pycnidies marginales, immergées. Conidies sublageniformes, de 6 – 7 x environ 1 µm. Tests chimiques : cortex supérieur K+ jaune, C–, KC–, P– ou P+ faiblement jaune ; médulle K–, C–, KC–, P–, UV–.
Détermination
Facile.
Espèces proches
Tuckermanopsis chlorophylla est brun-vert avec des lobes beaucoup plus étroits ne dépassant pas 2-10 mm de large, une face inférieure crème ou brun clair et surtout une médulle I–.
Cetrelia olivetorum est finement sorédié, a des pseudocyphelles punctiformes et une médulle C+ et KC+ rouge.
Biogéographie et écologie
Climat frais-tempéré à circumboréale, abondante dans les ceintures montagnardes et subalpines. Corticole (sur résineux ou arbres à feuillage caduc), lignicole, saxicole, calcifuge, dans des stations humides, bien éclairées ou ensoleillées.
Sources
Association française de Mycologie. 2024. https://www.afl-lichenologie.fr
Martellos, S., Conti, M., Nimis, PL. 2023. Agrégation des données sur les lichens italiens dans ITALIC 7.0. Journal of Fungi: 9(5) : 556. Anglais : https://doi.org/10.3390/jof9050556. https://italic.units.it/index.php
Anne-Hélène Paradis(Société Paradis Anne-Hélène),
2024