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Diagnose.
Longueur 16-25 mm.
Tégument brun rougeâtre foncé ou jaunâtre. Corps d'aspect soyeux (à cause de la pubescence). Côtés du pronotum avec une tache irrégulière de pubescence argentée, et un fort tubercule médian en forme de pointe aiguë. Élytres avec quatre paires de grandes macules éburnéennes : deux basales et deux submédianes (les taches, réniformes et connexes, sont sensiblement de la même grandeur) ; apex largement échancré, les angles épineux. Fémurs médians et postérieurs avec deux fortes épines.
Facilité d'identification : moyenne
Confusions possibles : Confusion possible avec les autres Eburia : E. inermis, E. insulana et E. inexpectata en particulier. Les critères de la diagnose permettent de la différencier. La pubescence argentée du pronotum permet généralement une identification rapide.
Répartition générale.
En raison de confusions entre les espèces, la distribution d'E. octomaculata est mal connue aux Petites Antilles.
Donnée de Cuba par Zayas, on ignore si elle est vraiment présente dans les Grandes Antilles.
St. Kitts, Montserrat, Guadeloupe, Dominique, Martinique et Barbade. Les observations en Martinique sont peu nombreuses, récentes (> 2000) et proches de Fort-de-France, ce qui suggère une introduction et une colonisation relativement récente.
Habitat et biologie.Espèce nocturne, plus abondante en avril et mai. Elle vient aux lumières et aux appâts fermentés (vin, bière). À basse altitude, Eburia octomaculata affectionne
les zones de forêt xérophile bien préservée. Nous l'avons obtenu d'émergence de « tamarinier » (Tamarindus indica), « merisier » (Eugenia sp.), d'agrumes (Citrus sp.) et d'une racine de « pois doux » (Inga ingoides) mise à nu.
J. Touroult(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2015