Longueur (T+C) : 4,3-5,8 cm. Longueur avant-bras : 4,74-5,1 cm. Envergure : 30,0-32,0 cm. Poids : 8-17,5 g. Dents (32) : I2/3, C1/1, P1/2, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 102-106 kHz.De taille moyenne, il est en 3ème position après le Grand rhinolophe et le Rhinolophe de Méhely. Comme les autres espèces de ce genre, il a un museau avec excroissance de peau (=« feuille nasale »), des oreilles larges à la base avec un anti-tragus, une queue plus courte ou égale en longueur aux jambes, des ailes larges enveloppant plus ou moins le corps au repos. La feuille nasale est composée de quatre parties : la lancette, le connectif, la selle et le fer à cheval qui est de forme arrondie. La lancette du Rhinolophe euryale est nettement pointue, en forme de flèche. L'appendice supérieur de la selle bien plus long que l'appendice inférieur est le meilleur critère permettant de différencier cette espèce. L'intérieur des oreilles est rosé. Au repos, les ailes n'enveloppent pas entièrement le corps, laissant apparaître le thorax et le ventre de l'espèce. Le pelage dorsal varie de gris-brun à brun-roux contrastant avec le pelage ventral de couleur blanc crème. Il peut se confondre avec le Grand rhinolophe et le Rhinolophe de Méhely.Nocturnes, les femelles partent en chasse en moyenne une heure après le coucher du soleil et rentrent une demi-heure avant son lever. Il hiberne entre octobre et mars le plus souvent en essaims importants où les individus sont souvent séparés par quelques centimètres les uns des autres. Ses colonies sont souvent en mixité avec d'autres espèces et c'est une des rares espèces ou les deux sexes se retrouvent dans les gîtes de mise-bas. La maturité sexuelle est atteinte vers 2-3 ans. Les accouplements débutent en automne. La femelle met bas en entre juin et juillet. Les jeunes sont autonomes dès un mois. Le plus vieil individu connu a atteint l'âge de 13 ans.Le Rhinolophe euryale se nourrit principalement de petits Lépidoptères nocturnes, de Diptères et de petits Coléoptères.Il est principalement présent dans les régions à paysages karstiques, couvertes d'une mosaïque de milieux boisés et bocagers. Il ne s'aventure guère dans les zones réellement montagneuses. Cavernicole et thermophile, il occupe en hiver tous types de gîtes souterrains, naturels ou non (grotte, carrière, cave..). En été il occupe originellement des réseaux karstiques. Occasionnellement, il peut utiliser des bâtiments : combles d'église, de château, maison.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
SAVOURÉ-SOUBELET Audrey
Validée par HAFFNER Patrick
le
22/01/2018
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).