Longueur (T+C) : 4,0-5,4 cm. Longueur avant-bras : 4,6-5,8 cm. Envergure : 22,0-25,0 cm. Poids : 5-10 g. Dents (32 ou 34) : I2/3, C1/1, P1-2/2, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 32-34 kHz.Ses oreilles sont courtes, arrondies dans leur partie supérieure, plus larges que celles des pipistrelles et avec 4 plis sur le bord postérieur. Les tragus sont courts, épais, incurvés vers l'intérieur et élargi vers leur extrémité. Le pelage dorsal est brun avec de longs poils parfois avec des mèches dorées ou argentées. Le pelage ventral est blanc sale à jaune clair, tranchant nettement avec la couleur des épaules et de la tête. La face, les oreilles et les membranes alaires sont noires anthracites. Il peut se confondre avec le groupe des Pipistrelles mais se distingue par l'extrémité de sa queue qui dépasse de l'uropatagium de 3 à 5 mm.Il se met en chasse une dizaine de minutes avant ou après le coucher du soleil bien que des individus soient régulièrement observés chassant en fin d'après-midi. Des juvéniles peuvent aussi sortir s'abreuver en plein après-midi. L'hibernation peut s'étendre d'octobre à avril, la durée dépendant de l'altitude, de latitude et du climat auxquels l'individu est soumis. Ainsi, certains peuvent rester actifs jusqu'en décembre en milieu méditerranéen. Lors de la mise-bas, des colonies de 5 à 10 femelles se forment. La femelle donne naissance à 1 ou 2 jeunes en juin/juillet. Le développement des jeunes est rapide. La longévité de l'espèce n'est pas connue à ce jour.Il se nourrit de petits insectes en essaimage (lépidoptères, diptères, hyménoptères...) et chasse au-dessus des zones humides, des jardins, des lampadaires... Il chasse à une centaine de mètres de haut et peut brutalement changer de trajectoire ou se laisser tomber sur une cinquantaine de mètres. Il peut pratiquer le vol plané, technique quasi-exclusive de cette espèce en Europe.Espèce méridionale et rupestre, il se retrouve jusqu'à 3300 mètres d'altitude. Il apprécie les zones semi-désertiques, le maquis et la garrigue. Il se retrouve aussi en ville dans les grands monuments en pierre. En hiver, il gîte dans les fissures et alvéoles de falaises et de grands édifices, parfois dans des sites souterrains. En été, il gîte dans les lézardes des parois rocheuses et des falaises, dans les étroitures, les alvéoles ou les microfissures de la roche ainsi que dans les fentes des arbres.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Current distribution in metropolitan France
The map presents a reference distribution layer of the species at the scale of departments and marine sectors. The presence and absence data were established by expertise within a network of partners. This reference distribution is used in the validation process of the SINP data at the INPN level.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Certain presence
Corresponds to a report on the basis of at least one observation proved within a period of 10 years (20 years for little-known invertebrates) preceding the year and no presumption of extinction since obtaining the last data nor doubt on reproductive and implemented nature of this population. For migratory species, the presence indicated concerns areas of reproduction.
Probable presence
This status is based on one or more of the following criteria:
search of species incomplete but presence of supportive environments;
ecology of the species consistent with the hypothesis of his presence;
the last reliable sighting is older than 10 years compared to the reference date, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [vertebrates, invertebrates and plants well studied (rhopalocera, grasshoppers, dragonflies ...)] ;
the last reliable observation being older than 20 years, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [poorly known taxa: fungus, many invertebrates...].
Probable or certain absence
This point covers the absence, more difficult by nature to demonstrate than presence. This status is based on one or more of the following criteria:
intensive but unsuccessful targeted research;
lack of adequate environments;
unobserved species while its presence is easily detected;
unlikely presence for historical or biogeographical reasons.
This status must be assigned to a department in which the presence of the species is casual.
Absence due to a proven extinction
Particular case of absence due to a proven extinction less than a half century ago (older disappearances are treated as "no probable or definite").
No information
In the state of knowledge, we can not comment on the presence or absence in the current department. This is the default status when not comprised in one of the previous categories or whenever there is doubt.