Longueur (T+C) : 4,8-6,6 cm. Longueur avant-bras : 4,0-5,1 cm. Envergure : 26,0-33,0 cm. Poids : 10-23 g. Dents (32) : I2/3, C1/1, P1/2, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 23-25 kHz.De taille moyenne, elle a une allure robuste. Le museau est large et court. Les oreilles sont larges, courtes et arrondies avec un bord postérieur s'étendant jusque sous la bouche. Les tragus sont courts et arrondis. Les ailes sont étroites, adaptées à une chasse en altitude. Les poils dorsaux sont longs, bruns foncés à la base et se terminant par des pointes d'un blanc argenté. Le pelage ventral varie généralement du gris au blanc, présentant des taches sombres. La face et les membranes sont noirs mats, contrastant avec le pelage poivre et sel caractéristique de l'espèce. Elle peut se confondre avec la Sérotine de Nilsson et la Sérotine commune.Nocturne, elle quitte son gîte 30 à 60 minutes après le coucher du soleil et rentre peu avant le lever du jour. Elle chasse souvent en groupes lâches. Elle hiberne généralement en solitaire. Les femelles se regroupent pour la mise-bas en colonie de moins de 60 individus avec des cas de mixité avec la Pipistrelle de Nathusius. A la même période, les mâles se regroupent en colonies imposantes comptant entre 60 et 300 individus avec parfois des pipistrelles communes, des pipistrelles de Nathusius ou des sérotines communes. La femelle donne naissance à un, deux, voire 3 jeunes entre fin mai et mi-juillet. A la fin de la quatrième semaine et au début de la cinquième, les jeunes sont volants et commencent à chasser autour du gîte. Très fidèle à son gîte de naissance, la femelle peut y revenir plusieurs années de suite. La plus vieille Sérotine bicolore connue a atteint l'âge de 12 ans.Opportuniste, elle se nourrit de nombreux insectes, Diptères, Trichoptères mais aussi Lépidoptères, Coléoptères etc. qu'elle capture en vol. Elle chasse le plus souvent dans des espaces bien dégagés, rarement le long des lisières. Elle survole les plans d'eau calmes et évolue autour des lampadaires et au-dessus des avenues bordées d'arbres.Espèce de milieux ouverts, elle recherche en Europe les grands lacs, les landes ou les forêts de montagne. Elle gîte en hiver dans des habitats rocheux, dans les fentes ou les corniches des hauts bâtiments à larges façades. En été, elle s'installe dans les toitures ou les isolations, derrière les volets ouverts, dans les fissures de falaise et quelquefois en nichoir.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Current distribution in metropolitan France
The map presents a reference distribution layer of the species at the scale of departments and marine sectors. The presence and absence data were established by expertise within a network of partners. This reference distribution is used in the validation process of the SINP data at the INPN level.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Certain presence
Corresponds to a report on the basis of at least one observation proved within a period of 10 years (20 years for little-known invertebrates) preceding the year and no presumption of extinction since obtaining the last data nor doubt on reproductive and implemented nature of this population. For migratory species, the presence indicated concerns areas of reproduction.
Probable presence
This status is based on one or more of the following criteria:
search of species incomplete but presence of supportive environments;
ecology of the species consistent with the hypothesis of his presence;
the last reliable sighting is older than 10 years compared to the reference date, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [vertebrates, invertebrates and plants well studied (rhopalocera, grasshoppers, dragonflies ...)] ;
the last reliable observation being older than 20 years, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [poorly known taxa: fungus, many invertebrates...].
Probable or certain absence
This point covers the absence, more difficult by nature to demonstrate than presence. This status is based on one or more of the following criteria:
intensive but unsuccessful targeted research;
lack of adequate environments;
unobserved species while its presence is easily detected;
unlikely presence for historical or biogeographical reasons.
This status must be assigned to a department in which the presence of the species is casual.
Absence due to a proven extinction
Particular case of absence due to a proven extinction less than a half century ago (older disappearances are treated as "no probable or definite").
No information
In the state of knowledge, we can not comment on the presence or absence in the current department. This is the default status when not comprised in one of the previous categories or whenever there is doubt.