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Auteur : C. Fournier |
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Auteur : J.P. Siblet |
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Jean-Philippe SIBLET
Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
CP 41
75 231 PARIS CEDEX 05
e-mail : inpn@mnhn.fr
Légende : Juvénile
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Auteur : B. Guichard |
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Guichard Benjamin
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Auteur : J.P. Siblet |
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Jean-Philippe SIBLET
Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
CP 41
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Auteur : A. Lacoeuilhe |
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Aurélie Lacoeuilhe
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Auteur : Benjamin GUICHARD/Agence des aires marines protégées |
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Benjamin Guichard
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Auteur : S. Wroza |
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Auteur : S. Wroza |
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Longueur : 210-330 cm pour le mâle et 200-250 cm pour la femelle. Poids : 170-315 kg pour le mâle et 105-186 kg pour la femelle.
Nouveau-né : longueur : 70-100 cm. Poids : 14-17 kg.
Le Phoque gris est un gros phoque au corps puissant et allongé. Le dimorphisme sexuel est marqué par la différence de taille mais aussi par la forme de la tête et du cou. En effet, la tête est en forme de « poire » chez les deux sexes mais avec un profil rectiligne chez les femelles et légèrement convexe chez les mâles. Le museau de ces derniers est plus long et plus large que celui des femelles. De même, le cou et la partie adjacente des mâles sont plus massifs et présentent de nombreux plis pouvant être marqués de cicatrices. Les narines du Phoque gris sont presque parallèles, non jointives à la base et séparées par un pli cutané. Les vibrisses sont longues et le trou auditif, parfois muni d'un petit pavillon, est plus facilement visible que chez le Phoque veau-marin. Ses membres sont en forme de nageoire. Les antérieurs sont courts, recouverts de poils et se finissent par de longues griffes. Les postérieurs se trouvent dans le prolongement du corps et portent chacun 5 doigts reliés par une palmure. La queue est courte. La couleur du pelage du Phoque gris est gris foncé chez les mâles avec des taches pâles et plus clair chez les femelles avec des taches sombres. Les tâches de la tête, caractéristiques de chaque individu, peuvent permettre une reconnaissance individuelle. Il compte 34 ou 36 dents : I3/2, C1/1, PC5/5 ou 6/5.
Le Phoque gris peut se confondre avec le Phoque veau-marin (Phoca vitulina). Ce dernier a un museau plus arrondi, avec un net décrochement entre le front et le museau tandis que le Phoque gris a un museau allongé.
Le Phoque gris part en mer pour se nourrir et revient sur terre pour se reposer, se reproduire et muer. La période de mue a lieu de janvier à mars chez les femelles et de mars à mai chez les mâles. Il se regroupe en colonie pendant la période de reproduction avec un nombre de femelle toujours supérieur à celui des mâles. Etant donné que la composition de la colonie est en perpétuelle changement, dépendant de l'arrivée des femelles gravides et du départ des femelles fécondées, il ne s'agit pas de véritables harems.
La maturité sexuelle est atteinte entre 3 et 6 ans pour les femelles et 7 à 12 ans pour les mâles. L'accouplement peut avoir lieu entre septembre et décembre. La gestation dure 11,5 mois avec une implantation différée, comme chez les autres pinnipèdes, et une croissance de l'embryon qui ne commence que trois à quatre mois après l'accouplement (pendant la mue des femelles). La femelle met bas entre septembre et novembre, sur terre. Elle donne naissance à un jeune tous les deux ans qui va muer au bout de 2 semaines. Le jeune est allaité pendant 3 semaines avant d'être délaissé par sa mère qui entre en œstrus. Ils peuvent vivre jusqu'à 35 ans pour les femelles et 20 pour les mâles.
Opportuniste, le Phoque gris se nourrit d'une grande variété de poissons (saumon, morue, hareng, raies,...) mais aussi de pieuvres et calamars.
Il fréquente les côtes rocheuses bordées de falaises avec quelques petites plages. Mais il se reproduit préférentiellement sur des îles et îlots situées à une certaine distance de la côte. Pour ses sites de repos, il affectionne particulièrement des îlots baignés par des forts courants ou des bancs de sables.
Références : ROBINEAU D. 2004. Phoques de France. Fédération française des sociétés de sciences naturelles, Paris. 196p.
BENSETTITI, F. & GAUDILLAT, V. 2004. Cahiers d'habitats Natura 2000. Connaissance et gestion des habitats et des espèces d'intérêt communautaire. Tome 7. Espèces animales. La Documentation Française. 353p.
Audrey Savouré-Soubelet (UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2013
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).