Portrait

Taille

20 à 50 cm (hauteur).

Diagnose

Chaméphyte formant des coussins fortement épineux (rachis des feuilles persistant, transformé en épine), à feuilles paripennées à folioles larges de 1.5-3 mm et portant des poils médifixes (fixés par leur centre) cachant l'épiderme. Fleurs blanches, parfois tâchées de lilas clair, à dents du calice plus courtes que le tube.

Détermination

Simple.

Espèces proches

Astragalus sempervirens se distingue par ses poils basifixes et son calice aux dents plus longues que le tube (vs poils médifixes et dents du calice plus courtes que le tube chez Astragalus tragacantha). Astragalus terracianoi (plante littorale) et Astragalus greuteri (plante orophile) sont des espèces corses et corso-sardes, à folioles étroites de 0.8-2 mm de largeur à pilosité peu dense laissant entrevoir l'épiderme (vs plante strictement continentale, à folioles de 1.5-3 mm et à pilosité dense cachant l'épiderme chez Astragalus tragacantha).

Période d'observation

Floraison en mars à juin.

Biologie - éthologie

Espèce de chaméphyte (plante ligneuse basse) appartenant à la très importante famille des Fabaceae, dont la fleur est souvent typique avec ses 5 pétales modifiés en un étendard, une carène formée de 2 pétales et deux ailes. Astragalus tragacantha est une espèce hermaphrodite, entomogame, et barychore.

Biogéographie et écologie

Espèce ouest méditerranéenne à aire morcelée : littoral Provençal (surtout vers Marseille), région de l'Algarve au Portugal et Sardaigne. En France cette espèce est très localisée (Calanques et Iles de Marseille, Bec d'Aigle, Cap sicié). Elle pousse sur les rocailles ou les sables soumis aux embruns.

Sources
Tison, J.-M., De Foucault, B. (coords). 2014. Flora Gallica - Flore de France, Ed. Biotope (Mèze), 1196p.