Taille :

Envergure du papillon : 80 mm environ

Diagnose :

Les ailes de ce papillon sont élancées mais fortement lobées à l'apex. Leur dessus est orange vif, voire rouge, liseré de noir sur les bords, assez fortement sur le contour des postérieures. Il possède un trait noir, situé au-dessus de la cellule, qui relie les deux bords de l'antérieure. Le dessous présente de nombreuses taches variables et de couleur nacrée et argentée.

Détermination :

Moyennement difficile

Espèces proches :

Cette espèce peut être confondue avec Dryas iulia dont il partage des motifs semblables sur le dessus des ailes, ainsi qu'avec Agraulis vanillae dont ce sont les motifs du dessous des ailes qui sont semblables.

Période d'observation :

Ce papillon était présent toute l'année en Martinique lorsqu'il y était présent.

Biologie-éthologie :

La femelle pond ses œufs sur le dessus des feuilles de Passiflores, en nombre plus ou moins important. Grégaires puis s'éloignant parfois, les chenilles dévorent le parenchyme de la feuille durant leur premier stade. Elles atteignent plus de 3 cm lorsqu'elles se chrysalident. Suspendue sur la liane ou sur les arbustes alentours, la chrysalide est anguleuse, particulièrement cambrée et difficile à percevoir du fait de sa teinte beige.

Biogéographie et écologie :

Dione juno se rencontre du Mexique au Paraguay, ainsi que dans les Petites Antilles, au sud de la Martinique. A noter que cette dernière se situe en limite d'aire de répartition Nord pour l'espèce. Ce papillon n'a pas été revu à la Martinique depuis 1993. Il se rencontrait jadis à partir de 200 m dans les hauteurs du Centre et du Nord de l'île. Il est cependant bien présent en Guyane.

D'après :
David, G. & Lucas, P.-D. 2017. Atlas des papillons de jour de la Martinique. Association Martinique Entomologie : 139 pages, non publié, disponible sur http://www.association-martinique-entomologie.fr/
Brévignon, L. & Brévignon, C. 2003. A la découverte des papillons de jour des Antilles françaises. PLB éditions. 64 pp.