Taille/poids :

Envergure du papillon : 18 à 24 mm.

Diagnose :

Les ailes postérieures du papillon possèdent chacune deux petites queues de longueurs différentes, toutes deux sombres et terminées de blanc. Le dessus des ailes est brun, souvent relevé de reflets cuivrés et une petite tache orange apparaît sur les ailes postérieures. Le dessous est de teinte générale brun clair, avec chaque aile traversée d'une double ligne noire, la plus proche du corps étant surlignée de blanc. Trois taches plus ou moins marquées sont visibles sur l'aile postérieure.

Détermination :

Simple en Martinique, moyennement difficile en Guadeloupe.

Espèces proches :

En Guadeloupe, cette espèce peut être confondue avec Electrostrymon angelia et Strymon acis acis. Les motifs sur le dessous des ailes permettent de différencier les trois espèces.

Période d'observation :

Le papillon est présent toute l'année.

Biologie-éthologie :

Chenille, chrysalide et plante-hôte sont inconnues : il est probable que le fait de ne pas avoir encore observé sa plante-hôte ne relève pas de la rareté végétale mais plutôt de l'accessibilité, avec peut-être des pontes en canopée ou dans de grands arbres. Le papillon vole la plupart du temps très haut, à la cime de grands arbres. Il descend toutefois parfois à hauteur d'yeux pour butiner.

Biogéographie et écologie :

Electrostrymon angerona ne se rencontre que dans les Petites Antilles. Il fréquente principalement les savanes et les mornes, mais aussi les milieux anthropisées (jardins, parcelles agricoles) et les forêts sèches ou moyennement humides. Il semble absent des milieux d'altitude.

D'après :
David, G. & Lucas, P.-D. 2017. Atlas des papillons de jour de la Martinique. Association Martinique Entomologie : disponible sur http://www.association-martinique-entomologie.fr/
Brévignon, L. & Brévignon, C. 2003. A la découvertes des papillons de jour des Antilles françaises. PLB éditions. 64 pp.