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La plus grande des leucorrhines des zones de plaine et des secteurs eutrophes se reconnait facilement à la tache jaune vif sur le septième segment chez les mâles et la plupart des femelles.
Une confusion est néanmoins possible avec L. rubicunda en ce qui concerne les femelles.
De l'ouest et du nord de l'Europe à la Sibérie occidentale et à l'Asie Mineure, l'espèce est en régression dans de nombreux pays par destruction ou comblement naturel de ses biotopes. Espèce généralement peu commune, les populations sont habituellement petites et localisées. Quelques populations importantes existent dans le centre et l'est de la France.
Elle vit dans des eaux souvent moins acides et moins riches en nutriments que L. rubicundaet L. dubia.On la retrouve sur des bordures de marais, lacs forestiers, bas marais, bras morts et même rivières à cours lent et canaux.
Les adultes volent de début mai à début août avec un pic entre mai et juin. Dès que le temps se couvre, les imagos s'abritent dans les arbres.
Par temps ensoleillé, les mâles patrouillent souvent parmi les hélophytes, se perchant sur des tiges basses ou des supports horizontaux.
[D'après Dijkstra K.-D.B., 2007. Guide des Libellules de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé SA, Paris, 320 pages.
Grand D., Boudot J.-P., 2006. Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg . Biotope, Mèze, (Colection Parthénope), 480 pages.]
Braud J.(), 2014