Espèce

cd_nom

Fiche descriptive

Taille/poids :

Longueur du corps : 28-36 mm chez le mâle ; 32-42 mm chez la femelle. Cette espèce atteint 50 mm en tenant compte de la longueur des ailes.

Diagnose :

De couleur verte, la plus grande sauterelle de notre faune présente une bande dorsale brune. Chez la femelle l'oviscape (organe de ponte, développé à l'extrémité de l'abdomen) atteint l'extrémité des ailes.

Détermination :

Cette espèce est simple à reconnaître.

Période d’observation :

Les adultes sont observés de juillet à octobre.

Biologie-éthologie :

L'espèce est carnivore et se nourrit principalement d'insectes (mouches, pucerons, ...). Les œufs passent l'hiver et éclosent au printemps. Le stade juvénile, qui ressemble au stade adulte, comporte une succession de mues larvaires. La mue imaginale est caractérisée par le développement des ailes et des organes reproducteurs. L'espèce est active de jour comme de nuit et fait entendre son chant principalement l'après midi et le soir jusqu'à minuit. La femelle pond ses œufs dans le sol par groupes enrobés d'un mucus qui durcit à l'air libre. La durée du développement embryonnaire est très variable de 18 mois à 5 ans.

Biogéographique et écologie :

Cette espèce est présente de l'ouest de l'Europe à l'est de la Chine. En France, c'est une espèce que l'on rencontre dans de multiples milieux herbacés et arbustifs. Elle peut se maintenir dans les jardins des milieux urbanisées. On la rencontre jusqu'à 1 800 m d'altitude.

D'après :

Bellmann, H. & Luquet, G. 2009. Guide des sauterelles, grillons et criquets d'Europe occidentale. Les guides du naturaliste. Delachaux & Niestlé, 384 pp.

Sardet, E., Roesti, C. & Braud, Y. 2015. Cahier d'identification des Orthoptères de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Parthénope, Biotope, Mèze, 304 pp.

P. Dupont(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2016

Domaines et territoires