Espèce

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Fiche descriptive

Taille/poids :

Cette espèce dépasse rarement les 10 cm.

Diagnose :

La loche transalpine a un corps en ruban ferme et lisse, à coloration de fond sable ou brun clair, dos et flancs pointillés de brun foncé en quatre bandes longitudinales dont la 2ème voire la 4ème sont continues (surtout chez les mâles). Elle arbore le plus souvent deux taches noires à la base de la nageoire caudale.

Détermination et espèces proches:

L’identification de l’espèce est difficile car elle peut être confondue avec la loche de rivière Cobitis taenia Linnaeus, 1758. Cette espèce se distingue de cette dernière par la présence de deux taches à la base de la nageoire (vs. une seule tache) ; 2ème et éventuellement 4ème bandes de taches longitudinales continues, et 3ème bande mince (vs. 2ème et 4ème bandes  de taches longitudinales discontinues, et 3ème bande épaisse).

Période d’observation :

La loche transalpine est observable toute l’année mais elle s’enfouit dans le sédiment durant la journée.

Biologie-éthologie :

La maturité sexuelle est atteinte en deux ans à 5-6 cm pour les mâles et 6,5-7,5 cm pour les femelles. Ces dernières pondent au moins en deux fois entre la mi-mai et la mi-juillet. Les œufs (1,3 à 1,6 mm) sont collés en pied de berge et incubent 2 à 3 jours à 22-25°C. La Loche transalpine se nourrit d’annélides, de microcrustacés, d’algues vertes et de débris organiques.

Biogéographie et écologie :

Cette espèce serait endémique de l’Italie du Nord. Elle a été signalée en 1995 dans la basse vallée de la Durance. Elle aurait certainement été introduite. Elle vit dans les biotopes marginaux peu profonds des rivières de piémont et de plaine aux fonds sableux avec des débris organiques.

Interactions avec les activités humaines :

La loche transalpine ne présente aucun intérêt pour les activités humaines qu’elles soient commerciales, vivrières ou pour l’aquariophilie.

G. Denys(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2018

Domaines et territoires