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Cette espèce peut atteindre une taille maximale de deux mètres dans son milieu d’origine, pour un poids atteignant 100 kg.
Diagnose :
L’Esturgeon sibérien possède, comme tout esturgeon, une nageoire caudale hétérocerque, cinq rangées d’écussons osseux le long du corps, quatre barbillons en ligne transversale antérieure à la bouche et un rostre moyennement allongé. Il est caractérisé par un museau long et fin, quatre barbillons longs non frangés, 32 à 59 écussons latéraux gris.
Détermination et espèces proches:
L’identification de l’espèce est simple. Néanmoins elle peut être confondue avec les deux autres espèces d’esturgeon si l’on n’observe pas certains caractères. Elle se distingue de l’esturgeon européen Acipenser sturio Linnaeus, 1758 par un museau long et fin (vs. court et arrondi), quatre barbillons longs (vs. courts), 32 à 59 écussons latéraux (vs. 29 à 38) et elle se différencie de l’esturgeon du Danube Acipenser rutheneus Linnaeus, 1758 par des barbillons non frangés (vs. frangés), 32 à 59 écussons latéraux gris (vs. 57 à 71 blancs).
Période d’observation :
L’Esturgeon sibérien est observable toute l’année.
Biologie-éthologie :
Cet esturgeon est essentiellement dulçaquicole.La maturité sexuelle dans le milieu naturel peut être atteinte pour les mâles vers 9-11 ans (pour une taille de 75-85 cm) et un peu plus tard pour les femelles. Les géniteurs migrent au printemps vers l’amont pour frayer dans des zones relativement profondes avec un courant vif et un fond rocheux. Les œufs de mesurent entre 2,4 à 2,9 mm de diamètre et adhèrent au substrat. Son alimentation se compose d’invertébrés benthiques.
Biogéographie et écologie :
L’Esturgeon sibérien est naturellement présent dans les fleuves sibériens, de l’Ob à la Kolyma ainsi que dans les lacs Baïkal et Zaïsan. Elle a été introduite en France dans plusieurs piscicultures à la fin des années 80 à des fins scientifiques.Cette espèce est menacée sur la liste rouge mondiale de l'IUCN.
Interactions avec les activités humaines :
Cette espèce a un fort intérêt commercial pour les pêcheries et l’aquaculture, et également pour les aquariums publics.
G. Denys(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2018
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
DENYS Gaël
Validée par ACOLAS Marie-Laure et POULET Nicolas
le
29/05/2020
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).