Taille : 9,5 – 12 mm

Diagnose :
Punaise jaunâtre fusiforme à la tête allongée et triangulaire, et le dessus du corps avec des lignes longitudinales plus sombres contrastées. Scutellum avec une ligne centrale longitudinale blanche ceinturée de 2 lignes noires contrastées sur sa moitié antérieure. Fémurs intermédiaires et postérieurs avec une tache ou sans tache noire. Nervure radiale des cories non soulignée d'un trait noir sur son bord interne. Son menton sous sa tête (buccules) sans dent aigüe et avec les extrémités antérieures anguleuses.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Elle ressemble à la sous-espèce rostrata qui a des buccules dentées et elle est plus grande qu'A. notata. Elle est très proche d'Aelia germari qui a aussi une grande taille et pas de dent aigüe sur les buccules. Mais A. germari est plus jaune, plus élancée et a des couleurs moins contrastées. La forme arrondie de ses buccules et les pièces génitales mâles permettent de séparer ces 2 espèces.

Période d'observation :
Mai à septembre, avec un pic en juillet.

Biologie-éthologie :
Sur une large variété de graminées, incluant plusieurs céréales (blé, orge, seigle) dont c'est un ravageur important dans les pays méditerranéens du sud.

Biogéographie et écologie :
Aelia rostrata cognata a une distribution circum-méditerranéenne. Elle habite toute l'aire méditerranéenne, et atteint 1 000 m d'altitude dans le sud. Dans tous les milieux herbeux secs riches en graminées : friches, prairies, pelouses, garrigues et maquis, bord des chemins, cultures. A. rostrata cognata est très commune en zone méditerranéenne, les densités peuvent être importantes et atteindre une dizaine de spécimens par m².

Roland Lupoli (), 2020